La récente sortie d'Atanga Nji contre Maurice Kamto n’est rien d’autre qu’une diversion maladroite, une tentative désespérée d’obstruer le débat public. Depuis des semaines, le candidat du MRC et de l'APC est engagé dans un débat public avec les Camerounais, en vue de l'élection prochaine. Biya, lui, n’a rien à proposer.
Le RDPC n’a que la haine pour seul argument de campagne. Et comme il est incapable d’affronter Kamto sur le terrain des idées, il choisit la menace, la manipulation et la falsification de l’histoire.
Atanga Nji n’est qu’un symptôme d’un mal plus grand, celui d'un État transformé en cartel, où la compétence est un handicap et où seuls les plus zélés dans la répression sont promus. Un pays où les ministères sont tenus par des criminels avérés, dont la seule mission est de protéger les intérêts d’un pouvoir à bout de souffle.
Mais qu’ils le sachent, leur temps est compté. On peut retarder l’inévitable, mais on ne peut l’empêcher. Quand l’heure est venue, elle est venue. Cette mafia qui a pris le pays en otage sera éjectée au soir de l'année en cours. Octobre arrive, et avec lui, la fin d’un règne qui n’aurait jamais dû durer aussi longtemps.
Kand Owalski