Actualités of Wednesday, 10 January 2018

Source: camer.be

Le SDF annonce (encore) une rencontre du NEC ce 13 janvier

Les membres du comité exécutif du SDF  (Archives) Les membres du comité exécutif du SDF (Archives)

La Convention élective sera au menu des assises élargies aux maires, députés, sénateurs, membres du Shadow cabinet et à la cellule des conseillers.

Le comité national exécutif (Nec) du Social Democratic Front (Sdf), principal parti d’opposition se réunit le samedi 13 janvier 2018 à Bamenda, au domicile de son chairman, John Fru Ndi. L’ordre du jour n’est pas précisé dans le communiqué publié par Jean Tsomelou, le secrétaire général du parti. Mais, la réunion qui débutera à 9 heures précises, élargie aux maires, députés, sénateurs, membres du Shadow cabinet et de la Cellule des conseillers abordera incontestablement la crise anglophone, les sujets brûlants de l’actualité, fera le bilan de la dernière session parlementaire.



Selon certaines indiscrétions, sur le plan interne au parti, le Nec discutera des enjeux de la prochaine convention élective annoncée en février 2018. Le Nec qui se tient à la suite du discours de fin d’année du chef de l’Etat du 31 décembre 20181 posant l’an 2018 comme une année électorale revêt donc une importance capitale. Ce sera à n’en point douter l’occasion de faire le point sur la question du renouvèlement des organes de base du parti, notamment dans les régions du Centre, de l’Adamaoua, du Sud et de l’Est, qui étaient au centre des débats lors du Nec de mars 2017. On se rappelle que le Nec avait préalablement annulé toutes les sanctions disciplinaires infligées aux militants de la région du Centre pendant la réorganisation conformément aux résolutions antérieures.
Un nouveau bureau étant déjà en place, il s’agira de repréciser sa feuille de route. A la veille des échéances électorales qui approchent à grands pas, la convention élective devrait constituer l’essentiel des travaux. En rappel, le dernier congrès du Sdf remonte à cinq ans. La crise anglophone n’en pas en reste. Dans une déclaration portant sur les tristes événements du 1er octobre 2017, le chairman dénonçait le génocide orchestré dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest.

Surtout que lors des échanges du comité exécutif national (Nec) du Social Democratic Front (Sdf) qui s’est tenu le samedi 27 mai et d’octobre 2017 sous la présidence du Chairman à Ntarikon, ce dernier notait avec « avec consternation que le régime de Biya négocie régulièrement avec des terroristes connus de la secte Boko Haram, déboursant d’importantes sommes d’argent pour la libération des otages sans vouloir engager un « dialogue inclusif » pour mettre un terme à la crise anglophone.