La question d’une présidentielle anticipée demeure toujours dans tous les esprits. Le doute continue de planer au sein du Social Democratic Front (SDF), le sujet était au cœur des débats lors de la rencontre des membres du Comité exécutif national (NEC) samedi dernier à Bamenda.
Pour le parti principal de l’opposition, il faut se préparer à toute éventualité. Il est donc question pour eux de mettre sur pied un plan B au cas où la surprise d’une anticipation sera annoncée par Paul Biya, le seul à maitriser le calendrier électoral au Cameroun.
Selon le quotidien Le Messager du mardi 10 mai 2016, des sources bien introduites rapportent que le Député Joseph Mbah Ndam s’est évertué à soutenir qu’il est impossible au regard de la loi d’organiser une présidentielle anticipée au Cameroun.
Une correspondance avait été adressée par le SDF au Président de la République dans laquelle il s’insurgeait contre l’éventualité d’une élection présidentielle, rappelle le journal. À la question de savoir si le destinataire avait répondu à ce courrier, le Sénateur Paul Haman du SDF déclare: «quand il y a une réponse, nous ne publions pas dans les journaux. Ça regarde le comité stratégique».
Le Secrétaire national adjoint à la communication du SDF rapporte d’autre part que le parti est contre l’amendement de la constitution: «Nous considérons comme rumeur l’éventualité d’un amendement de la constitution en vue d’une élection présidentielle anticipée.
À l’occasion du prochain NEC, nous prendrons une position plus tranchée sur le fonctionnement d’ELECAM, sur le code électoral et nous ferons des propositions concrètes sur la révision de la constitution, car le SDF est contre son amendement», dixit Denis Nkemlemo.