Jeudi dernier, le Conseil d’Administration de l’Université de Yaoundé II à Soa, a tenu une session dont le principal ordre du jour était la validation du budget 2018 de cette institution universitaire. Présidé par le président du Conseil d’Administration, Maurice Tchuenté, il a été voté à 10 milliards 209 millions 725 mille 350 francs CFA dont plus de 6 milliards sont attribué au fonctionnement et 4 milliards pour l’investissement. Contrairement au budget de l'année dernière qui était de 12 millirads FCFA, l'enveloppe alloué au fonctionnement de l'université de Yaoundé II connait donc une baisse, mais ne semle pas freiner l'engagement du Conseil d'Administration dans l'atteinte des objectifs fixés.
« Nous devons poursuivre le travail titanesque des pères fondateurs de cette institution et construire l’identité et la réputation de l’université de Soa sur certains piliers. Il s’agit entre autre de dispenser des formations de qualité qui préparent les étudiants à une insertion professionnelle. Nous devons travailler à ce que notre institution cesse d’apparaître une charge pour l’Etat, malgré la resctriction budgétaire», a indiqué Maurice Tchuenté, PCA de l’UYII.
Déjà au cours de la rentrée solennelle de septembre dernier, le Pr Adolphe Minkoa She, recteur de l’UYII dressait la liste non exhaustive des difficultés auxquelles font face ses étudiants au sein du Campus. Entre autres problèmes auxquels ces derniers doivent faire face, l’accès à l’eau potable, les toilettes quasiment impraticables, et le récurrent problème de la disponibilité de l’électricité. Sans doute dans le budget alloué à l’investissement, tout sera mis en œuvre pour palier à ces problèmes qui rendent difficile la vie sur le campus.
Par ailleurs, dans son propos introductif, le PCA a évoqué la situation des prestataires qui réclament à l’université, plus d’un milliards FCFA de factures impayées. Pour cela, « Je souhaite que nous ayons une pensée pour nos compatriotes qui sont entrés en relation d’affaire avec notre institution et qui ont du mal à se faire payer leurs prestations. Ce sont des Camerounais, pas des expatriés. Il s’agit de plus d’un milliard de factures impayées, il est temps qu’on songe à régler ce qu’on leur doit », a souligné Maurice Tchuenté.