Malgré les avancées et les espoirs pour une gestion meilleure de la fédération camerounaise de football sous la présidence de Samuel Eto'o, l’actualité quotidienne n’en finit plus de nous ramener à la dure réalité de nombreux défis à relever.

Chaque jour, nous sommes témoins du “choc de l’actualité” qui s’alimente d’une division criarde dans une société complètement émiettée en groupuscule ethnocentrisme, par des actes d’intolérance, de violence verbale, xénophobie, d’exclusion, de rejet, de rapport de pouvoir inégalitaire, d’injustice, de discrimination et d’abus de toutes sortes.

Nous sommes témoins de guerres de clan et de repli identitaire pour le contrôle autoritaire de cette structure qui cache plusieurs visages redoutables.
Nous pouvons nous demander qui a le pouvoir d’imposer les critères favorisant la gestion indépendante de la disponibilité des ressources et des intérêts socioéconomiques et politiques de cette institution plus que compliquée.


Y a-t-il des discours ordinaires qui ont intérêt à masquer, voire à nier, les rapports de pouvoir et de domination divisant le peuple entre “ ceux qui sont légitimes” et “ceux qui ne le sont pas”?

Nous sentons-nous interpellés par l’analyse des mécanismes cachés et des processus implicites qui fabriquent de l’altérité non intégrable, non intégrée, perçue comme une menace à la cohésion sociale?
Dr NYAMSI