Après avoir assisté à la 71e Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies, le Président de la République et président du RDPC séjourne actuellement en Europe, en Suisse plus exactement, selon nos sources.

Saint Eloï Bidoung, candidat déclaré à la succession de Paul Biya à la tête du RDPC y est aussi. En effet, deux mois après avoir déclaré qu’il sera candidat à la présidence du RDPC, élection qui aura lieu lors du prochain congrès de ce parti, Monsieur Bidoung a initié une tournée en Europe et en Amérique pour rencontrer ses camarades qui y vivent, apprend-on des colonnes du journal Mutations, vendredi 7 octobre.

Si le concerné explique que cette tournée n’a rien d’une campagne électorale, il explique qu’elle vise surtout l’explication et la sensibilisation sur son ambition ainsi que ses projets pour l’avenir du parti au pouvoir, apprend-on.

Joint au téléphone par le journal, Saint Eloï Bidoung affirme avoir trouvé des militants «attentifs, compréhensifs et surtout réceptifs» au discours au discours et à la démarche qu’il veut pédagogique quant aux enjeux du parachèvement du processus démocratique instauré par le Président Paul Biya au sein du parti.

«La diaspora d’une manière générale et les militants des sections et sous-sections de France en particulier, ont marqué leur soutien au noble, dur et difficile combat que je mène seul contre les caciques pour éviter le retour à la dictature au sein du RDPC», dit-il.

Après la France, Saint Eloï Bidoung, à la suite de Paul Biya qui après les États-Unis se trouve actuellement en Europe, a mis le cap sur la Belgique, la Suisse, l’Allemagne et l’Angleterre. Son périple va s’achever au Canada via les États-Unis où il se dit populaire et attendu, révèle Mutations.

Sant Eloï Bidoung a décidé de se porter candidat à la présidence du RDPC pour «réveiller la démocratie et la liberté d’expression instituées par le fondateur et qui sont restées lettre morte depuis plusieurs années», dit-il en précisant que ces valeurs étaient des signes particuliers inscrits en bonne place sur l’acte fondateur du RDPC, martelant que Paul Biya y tenait personnellement.

L’on se souvient que sa décision de candidature a suscité un chahut au sein du parti, et surtout créé un antagonisme entre deux camps: des conservateurs dénonçant un crime de lèse-majesté d’un militant de base, et des progressistes qui, bien que dans la discrétion, ont vivement applaudi un «acte de courage et de militantisme», s’appuyant sur une exhortation du Président Paul Biya lui-même: «Osez, créez et surtout innovez».