•Selon un communiqué en circulation, le mot d’ordre a été levé
•Le Collectif OTS maintient la grève
•Le collectif parle de manipulation
« Depuis quelques heures un communiqué portant suspension du mot d'ordre de grève est en circulation. Les membres de OTS rassurent qu'aucun mot d'ordre de grève n'a été donné d'autant plus que la base n'as pas été consultée. Ce n'est qu'une manipulation habituelle des pouvoirs publics. Restons soudés et tenons bon jusqu'à la prise en compte totale de tous nos problèmes », lit-on sur la plateforme OTS.
Pourtant un communiqué en circulation depuis vendredi matin annonce la fin de la grève des enseignements. Après cinq semaines de débrayage, les enseignants grévistes ont décidé de suspendre leur mot d’ordre de grève lancée depuis mi-février. Dans un communiqué en date du 25 mars parvenu à la rédaction de Camerounweb.com, le mouvement « On a trop supporté » dit « faire confiance à la bonne foi et de suspendre provisoirement de la grève dès le vendredi 25 mars pour sauver l’école et éviter une année blanche »
En cas de non tenue des promesses du gouvernement, le collectif assure que la grève reprendra éventuellement à la rentrée du troisième trimestre 2022. Le mouvement appelle tous les enseignants grévistes à reprendre le chemin des classes dès le lundi 28 mars.
Le 15 mars dernier une rencontre s’est tenue entre le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona et les représentants des syndicats des enseignants, les représentants du collectif “OTS” et ceux des Enseignants “indignés”.
Il était question pour le membre du gouvernement, à travers ladite rencontre, de rechercher de manière concertée, au regard de divers dysfonctionnements, des solutions appropriées à leurs préoccupations.
Dans son mot introductif, le Ministre Grégoire Owona, a d’emblée reconnu que le monde des enseignants a été durement touché et ce, pendant des années. Cependant, il a tenu à rappeler que les doléances qui ont été présentées, ont été examinées par le gouvernement et bien étudiées avec les enseignants. Il insistera par la suite sur le fait qu’un planning a été suggéré par le Premier Ministre, chef du gouvernement, après étude et approbation des enseignants, au Chef de l’État. Lequel a donné son accord sur presque toutes les doléances et en a fixé un planning urgent de mise en place.