Le commissaire Koumnde Likeng Jules Apollinaire, après avoir infligé la pire humiliation à une jeune fille qu'il a arrêtée, attaché à un poteau en publique et déshabillée devant les passant, a été sanctionné par un décret du chef de l'Etat. La procédure disciplinaire introduite au président de la République par le DGSN, avait pour objectif de retirer une étoile dorée sur l'épaulette du commissaire. Ce qui a été fait.
Il y a quelques mois, un décret présidentiel avait été pris à l'encontre du commissaire Apollinaire. Ce décret était une mesure disciplinaire qui punissait le policier qui s'est vu retiré une étoile dorée sur ses épaulettes de commissaire de police.
Le commissaire Apollinaire et une de ses collègues sont accusés d’avoir menotté une jeune fille sur un poteau électrique après l’avoir déshabillée, tabassée et brûlée au feu au prétexte d’un coup de vol. Le public était maintenu à l’écart grâce à des tirs de sommation.
Un procès a été ouvert au Tribunal administratif il y a quelques jours.
Notre confrère, journal Kalara fait le point de ce procès dans un article.
«Même un criminel pris en flagrant délit mérite d’être traité avec un minimum de dignité.» C’est un représentant de la Délégation générale à la Sûreté nationale (Dgsn) qui rappelle ce principe des droits de l’homme à la barre du Tribunal administratif (TA) du Centre. Il tente à travers cette explication de convaincre les juges de rejeter le recours de M. Koumnde Likeng Jules Apollinaire qui sollicite l’annulation du décret présidentiel ayant retiré une étoile dorée sur ses épaulettes de commissaire de police. Or, la procédure disciplinaire couronnée par le décret attaqué est émaillée de multiples irrégularités, selon le plaignant, car les «droits de la défense» n’ont pas été respectés", écrit le journal.