Actualités of Wednesday, 5 July 2017

Source: Ebugnti

Le compte facebook de Vincent Sosthène Fouda suspendu

Cette suspension serait en lien avec les informations divulguées sur l’assassinat de Mgr Bala Cette suspension serait en lien avec les informations divulguées sur l’assassinat de Mgr Bala

Les administrateurs du réseau social Facebook ont suspendu, ce mercredi 05 juillet 2017, le compte de Vincent Sosthène Fouda. Les raisons de cette initiative restent inconnues. Mais il pourrait bien y avoir un lien avec l’assassinat de Mgr Jean-Marie Benoît Bala. Cette suspension intervient, en effet, au lendemain de la diffusion, par le président du Mouvement Camerounais pour la Social-Démocratie (MCPSD), d’une vidéo dans laquelle il indexe formellement Martin Belinga Eboutou dans ce meurtre crapuleux.

Vincent Sosthène Fouda y accuse le Directeur du Cabinet Civil de la Présidence de la République d’être le commanditaire de l’assassinat de Mgr Jean-Marie Benoît Bala. Il y affirme que Belinga Eboutou a servi « d’appât » pour faire sortir le prélat de l’évêché, dans la nuit du 29 mai 2017.

La vidéo a été vue par près de 4000 personnes en moins de 24h. Elle atteste que le DCC-PR a appelé Mgr Jean-Marie Benoît Bala à 23h 47mn, en lui disant : « Monseigneur, je suis devant ta clôture ». Celui-ci serait sorti et se serait retrouvé nez-à-nez avec ses agresseurs. Lesquels l’aurait ramené à l’intérieur de de son domicile et aurait commencé à le torturer.

Il y interpelle par ailleurs le chef de l’Etat, Paul Biya. Lui demandant « de décharger Martin Belinga Eboutou de ses fonctions et le mettre à la disposition de la justice ». Il demande également la tête du Délégué Général à la Sureté National, Martin Mbarga Nguélé, ainsi que celle Jean Baptiste Bokam, le Secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la Gendarmerie.

Il demande en outre que soit relevé de ses fonctions le Procureur de la République près la Cour d’Appel du Centre. Jean-Fils Kléber Ntamack a publié hier un communiqué qui indique que l’évêque de Bafia se serait noyé. Ce que Vincent Sosthène Fouda, et l’opinion publique camerounaise de manière générale, considère comme « un véritable tissu de mensonges ».