Depuis plusieurs années, Brenda Biya, fille du président camerounais Paul Biya, et Dencia Sonkey, artiste et femme d’affaires d’origine camerounaise, s’affrontent dans une bataille judiciaire et médiatique. Selon un article exclusif de Jeune Afrique, à l’origine de cette querelle, un différend lié à des accusations de fraude et d’usurpation d’identité sur Instagram, qui a rapidement dégénéré en une guerre ouverte sur les réseaux sociaux.
Tout commence en 2015, lorsque Brenda Biya, alors installée à Beverly Hills, sollicite Dencia Sonkey pour promouvoir sa marque personnelle. Les deux femmes collaborent à plusieurs reprises, mais leur relation se détériore en 2021. Comme le rapporte Jeune Afrique, Brenda Biya accuse Dencia Sonkey d’avoir créé un faux compte Instagram en son nom, lançant une campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux. Dencia Sonkey réplique en intentant des procédures judiciaires aux États-Unis et en Suisse, accusant Brenda Biya de diffamation.
Le conflit prend une tournure internationale avec des procédures judiciaires complexes. En décembre 2024, un tribunal californien rejette les demandes de Dencia Sonkey, tandis que la justice suisse décide de poursuivre l’instruction. Jeune Afrique révèle que Brenda Biya tente d’invoquer une immunité diplomatique, mais cet argument est rejeté par les autorités suisses.
Cette affaire, largement documentée par Jeune Afrique, met en lumière les tensions entre les deux femmes, mais aussi les enjeux de réputation et d’image sur les réseaux sociaux, où les accusations fusent et où chaque publication peut avoir des conséquences juridiques et médiatiques importantes.