Selon le journal "Première Heure", Martinez Zogo pourrait être encore en vie et le corps présenté comme le sien pourrait être une mise en scène.
Dans un article publié par notre confrère ce lundi 10 avril, nous apprenons que feu Martinez n'est peut être pas mort.
"Avec le maximum de recul, il est possible que Marinez Zogo soit vivant. Ses supposés exécuteurs indiquent qu'ils l'ont enlevé, torturé, mais ne l'ont pas tué. Nous ne sommes qu'au début de ce scénario pittoresque et grossier. Cela dit, ceux qui soutiennent cette thèse, fondent leur démarche épistémologique sur 5points essentiels…", écrit le journal.
"...Enfin, que celui qui nous prouve que Martinez Zogo est bel et bien vivant, nous sorte sa dépouille illico presto, pour que cessent toutes les supputations relevant de la subjectivité", ajoute notre confrère.
Le village Ebogo 3, situé à quelques de Soa, était jusque-là un petit coin paisible, qui attendait d'entrer dans la plénitude du processus d'urbanisation, lié à l'explosion démographique et aux tentacules d'une cité capitale qui sans cesse repousse ses frontières. Mais il a fallu que le corps identifié comme celui de Martinez Zogo y soit déposé pour que la vie de ses habitants s'en retrouve transformée « maintenant, les gens qui viennent faire leurs champs chez nous parlent de venir à "Elig-Zogo", il n'est plus question d'Ebogo.
Les moto-taximen et même certains de nos frères se prêtent à cet horrible jeu » déclare Mbida Ambassa, autochtone de la zone avant de poursuivre « en langue Beti le terme "Elig" renvoie à tout ce qu'on peut retrouver à un endroit précis et qui appartenait à un défunt. Ceci englobe famille, maisons, plantations et toutes sortes de biens.