Mgr Jean Marie Benoît Bala sera inhumé jeudi prochain en sa cathédrale de Bafia. La célébration des obsèques commence le mercredi 02 août, à 10 heures, par la levée du corps à la morgue de l’Hôpital Général de Yaoundé.

C’est à la même heure, le lendemain, que débutera la messe pontificale d’inhumation. Vingt-quatre heures pendant lesquelles quatre messes seront dites pour le repos de son âme.

La première célébration eucharistique aura lieu juste après la levée de corps. Ce sera à 12 heures, en la cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé. Une seconde messe de requiem est prévue à 18 heures, en la cathédrale Saint Sébastien de Bafia.

La messe d’ouverture de la grande veillée est prévue à minuit. Pour le reste, le programme rendu publique par l’Administrateur Apostolique du diocèse Bafia, impose une véritable ascèse en détails et autres articulations de la veillée funèbre.

Il faudra donc attendre pour savoir ce qu’il y a de plus priant, de plus grand que l’eucharistie, pour meubler les dix heures qui séparent le début de la veillée de la messe d’inhumation de Mgr Jean Marie Benoît Bala.

Les observateurs, avertis des questions ecclésiales, pensent par ailleurs que quatre messes pour 24 heures d’obsèques, c’est l’extrême « minimum syndical » pour un évêques. Comparé à ce à quoi on est habitué, qu’il s’agisse de décès de clercs, religieux ou religieuses, leurs proches parents, les puissants du monde politique et économique ou ceux qui leurs sont chères.

L’itinéraire, entre Yaoundé et Bafia sera ponctué de deux haltes, au carrefour Obala et à Ombessa. L’on remarquera que le cortège funéraire, selon le programme rendu public par la Conférence des Évêques de la Province Ecclésiastique de Yaoundé (CEPY), n’observera pas d’arrêt sur le pont d’Ebebda.

C’est pourtant là que tout a commencé le 30 mai dernier, avec la découverte du véhicule de l’évêque de Bafia. C’est encore là que tout s’est dénoué le 02 juin, avec le retour sur les berge du fleuve Sanaga, de la dépouille de Mgr Bala, repêchée à 17 km plus haut, au large du village Tsang, par Monatélé.