De plus en plus, la ville de Yaoundé est soumise à une insalubrité qui ne dit pas son nom. Ceci, à cause de l’incivisme de ceux là qui jettent les résidus un peu partout polluant l’environnement.
Les populations de la ville de Yaoundé, semblent avoir contractés un virus d’un tout autre genre : celui du dépôt abusif des ordures ménagères. Les malades de ce nouveaux virus se trouvent malheureusement dans tous les coins et recoins de la capitale politique.
Le constat bien qu’ahurissant est malheureusement illustré par bons nombres de situations. Que ce soit dans les quartiers résidentiels ou dans les bidonvilles, les ordures dictent leur loi. Surtout que, le mot ordure, si on s’en tien aux bonnes manières, renvoie à celui qui jette un objet usé par terre ; Et dans ce sens là, des ordures il y en a assez. Il n y a qu’a voir les actes posés par les uns et les autres pour s’en rendre compte.
Malgré la présence plus moins des bacs à ordures dans les quartiers, plusieurs individus continuent de jeter les déchets à même le sol. Au quartier Carrière par exemple, les faits parlent d’eux-mêmes. Ici, les déchets ne sont pas déversés dans le bac à ordure, mais juste à coté. Ce n’est pas tout. Du fait de la transformation par la force des choses des trottoirs en marchés, l’on retrouve des objets usés le long de la route.
Non loi de là, le marché Mokolo de Yaoundé. Tel un lieu de ravitaillement, ce marché est riche en ordure de tous genres. En effet, au-delà de jeter des ordures par terre, commerçants, clients et passant se servent des bacs à ordures comme des toilettes. Ce qui explique certainement la forte pollution aérienne due aux odeurs nauséabondes dans cette partie de la ville.
La situation n’est pas très différente dans les universités d’Etat. Rendues populaires pour leur aspiration à la connaissance, l’on retrouve encore dans ces lieux des personnes dépourvues de civisme.
L’université de Yaoundé1 par exemple en est une illustration. Premier univers du savoir bâtie au Cameroun et malgré ses nombreux efforts dans la lutte contre la pollution, l’on retrouve dans ses locaux des étudiants, voire des enseignants qui portent préjudice à la nature. Tout près de certains amphithéâtres, l’on retrouve mêmes des selles humaines. Et, c’est curieusement dans cette institution dite du savoir, que les jeunes savants remercient « dame nature » par le dépôt sur les espaces verts des urines et autres polluants.
Face à une telle situation, il est nécessaire que, des mesures soient prises. Encore qu’il ne s’agit pas seulement de l’incivisme des uns et des autres, mais également de préserver notre environnement propre ; afin d’en bénéficier d’avantage. Seulement, lorsque l’incivisme devient une seconde nature, il faut y pallier ; d’où un vibrant appel aux pouvoirs publiques.