C’est dans le cadre du plan d’urgence mis sur pied par le Chef de l’État en décembre 2014 que de nombreuses campagnes de démolitions de maisons ont été entamées.
Les quartiers Mvog-Mbi, Mvog-Atangana Mballa, la Rue de l’Aéroport, ont subi les griefs des engins «destructeurs» de la Communauté Urbaine de Yaoundé.
Plusieurs domiciles de ces quartiers se sont retrouvés en amas de terre après le passage de ces bulldozers.
Selon le quotidien Mutations, paru jeudi 26 mai 2016, la résidence (domaine de l’Etat) de la famille de l’ancien Premier Ministre de l’Etat fédéré du Cameroun oriental, Charles Assalé, situé à l’aéroport a été partiellement démolie.
À l’aide de sa pelle, le Caterpillar a emporté les arbres situés dans la cour pour atteindre sa cible principale, à savoir quelques pièces de ladite demeure.
Face à ce spectacle impressionnant, une dame, identifiée par un badaud comme étant la veuve de Charles Assalé, ne cesse de passer des coups de fil.
Mais ces appels au secours ne dissuaderont pas le conducteur de l’engin de poursuivre sa besogne, sous le dictat de la hiérarchie. D’ailleurs «c’est la propriété de l’État. Nul n’est au-dessus de la loi», lance-t-on.
Si la scène a suscité de la panique auprès des proches de l’ancien Premier Ministre, du côté des habitants et commerçants du quartier, les casses font couler des larmes.
Chacun y met du sien pour que l’engin ne détruise pas sa construction.
Certains vont même jusqu’à user des titres pour ralentir l’appareil. C’est le cas d’une dame qui va arborer son uniforme du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais.
Celle-ci sera suivie dans son stratagème par son fils prêtre, qui devant la véracité des actes, ira se revêtir de sa soutane de prêtre. Rien n’y fait.
Des tentatives qui laissent les agents démolisseurs de la CUY de marbre.