Politique of Wednesday, 31 May 2017

Source: cameroon-info.net

Le fils de Um Nyobè désigné 1er vice-président de l’UPC

Le fils de de Um Nyobè Le fils de de Um Nyobè

Daniel Ruben Um Nyobè a été promu à ce poste le 27 mai à Yaoundé, au terme d’une réunion du Bureau du comité directeur de l’Union des populations du Cameroun (UPC).

Réuni samedi à Yaoundé, le comité directeur de l’UPC, sous la présidence du député Robert Bapooh Lipot, a statué sur la guerre contre la secte terroriste Boko Haram, la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et les résolutions sur les grands défis qui interpellent le parti.

Parmi les grandes résolutions, rapporte Africtelegrapf ce mardi, il a été décidé la promotion du fils du Mpodol (Guide), au poste de premier vice-président du Bureau du comité directeur de l’Upc.

Lors de la conférence de presse, le secrétaire général du parti a tenu à souligner que le souci permanent de cette formation politique est de mettre au-devant de la scène, la famille de Ruben Um Nyobè, «père de l’indépendance du Cameroun», lit-on.

Pour l’honorable Robert Bapooh Lipot, «c’est un acte de justesse et de justice qui doit servir de boussole à l’Upc au moment où certains groupuscules oublient le prix payé par nos pères fondateurs».

«C’est le lieu pour moi de témoigner ma reconnaissance à l’égard de Daniel Ruben Um Nyobè, qui par sa clairvoyance politique, a accepté de vaincre les prismes de l’extrémisme afin de servir d’emblème de pardon et du dialogue, pour une société camerounaise qui aujourd’hui, face à certains élans de négation de l’unité et de l’indivisibilité du Cameroun, en a besoin», a-t-il ajouté.

A en croire M. Bapooh Lipot, «il nous montre que face à l’intérêt supérieur de la Nation, les cœurs doivent briser totalement et de manière hyperbolique les prismes du tribalisme, de l’ethnocentrisme, du népotisme pour s’ouvrir essentiellement à l’esprit nation tout en privilégiant le culte de la République. Loin des surenchères de la politique politicienne, chaque homme politique doit mettre en évidence ce qui vivifie la culture de l’appartenance à la Nation, à la République et à l’État du Cameroun».

Né le 25 avril 1957 dans le maquis, un an avant l’assassinat de son père Ruben Um Nyobè le 13 septembre 1958, Daniel Ruben Um Nyobè est ingénieur informaticien installé en France.

À ceux qui s’intéressent à ses ambitions politiques, il répond: «Quand on a été le fils de Ruben Um Nyobè, la politique fait partie de votre ADN. Mais il ne suffit pas d’être son fils pour être certain d’occuper une place de choix au sein du parti. Ça ne se décrète pas ; il faut être accepté par la base. Si mon père est aujourd’hui considéré comme la figure emblématique acceptée par la base, je prendrai mes responsabilités si un jour la base décidait de me confier des responsabilités».