Le Minpmeesa compte sur les Initiatives à Résultats Rapides (IRR) pour parvenir à cet objectif. Cette déclaration de guerre contre la corruption a été faite à Ebolowa le 1er Août 2018.
La stratégie sectorielle de lutte contre la corruption au ministère des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa) va s’appuyer, durant les 100 prochains jours, sur les Initiatives à Résultats Rapides et le PECIS (Prévention, Éducation, Conditions, Incitation et Sanctions), deux méthodes qui viennent d’être inculquées aux participants à l’atelier national de mise en œuvre de la lutte contre la corruption.
Il s’agit concrètement de réduire les irrégularités dans le processus de création des entreprises. Un objectif noble car, pour Emilia Fonkem, Inspecteur Général dans ce ministère, il s’agit en réalité «d’un pacte d’intégrité morale que le ministère signe avec ses agents».
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La mobilisation d’Ebolowa, sous l’égide des services centraux du ministère des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, vise donc l’encadrement des acteurs sur le terrain. Selon Joseph Ahanda, expert, «il faut que la création des entreprises ne soit plus un vain mot, mais une réalité. Nous avons un code éthique et déontologique. Donc, qu’on ne parle plus de corruption mais de la caisse de paiement des frais illicites».
Raison de plus pour Emilia Fonkem, l’inspecteur Général, d’exhorter tous les opérateurs à s’imprégner des bonnes pratiques pour parvenir à une croissance raisonnable et soutenue et à la création d’emplois décents. Cette initiative que les participants ont saluée se veut être désormais tout un programme.