Actualités of Sunday, 24 November 2024

Source: www.camerounweb.com

Le grand coup de Cabra Libii aux femmes

Le grand coup de Cabra Libii aux femmes Le grand coup de Cabra Libii aux femmes

Le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), dirigé par Cabral Libii, a réitéré son engagement indéfectible en faveur des femmes victimes de violences, malgré l'interdiction de sa marche prévue pour le 23 novembre 2024. Le parti promet de continuer à se tenir aux côtés de ces femmes et de leurs familles, déterminé à ne pas laisser leurs voix être étouffées par des décisions administratives.

Dans un message fort, MOMO Hermine, Secrétaire Nationale à la Santé Publique et aux Affaires Sociales du PCRN, a exprimé la colère et la frustration du parti face à cette interdiction. « Aux familles des victimes, aux militants, sympathisants, associations et citoyens engagés : restez debout. Votre voix ne sera pas étouffée par des décisions arbitraires et des interdictions injustes. Nous vous exhortons à rester vigilants et mobilisés, car le combat pour la dignité humaine, la justice et l’éradication des violences faites aux femmes ne saurait être stoppé par des arrêtés préfectoraux », a-t-elle écrit. Elle a également souligné que la mémoire des victimes de féminicides et la dignité de leurs familles méritent plus que des « interdictions autoritaires ».

Le parti avait prévu d'organiser cette marche à Douala pour sensibiliser la population sur les violences faites aux femmes, un fléau qui continue de prendre de l'ampleur au Cameroun. Toutefois, l’événement a été interdit par le Préfet du Wouri, ce qui n'a fait que renforcer la détermination du PCRN à poursuivre ce combat.

Anne Féconde Noah, militante engagée du PCRN, a également pris la parole pour dénoncer l'inaction face aux violences contre les femmes, qui incluent des abus physiques, psychologiques et verbaux. Elle a souligné la montée inquiétante des féminicides au Cameroun ces dernières années et l'impact dévastateur de ces violences sur les victimes : « Ces violences sont des marqueurs quasi indélébiles qui les dénaturent, les déshumanisent, pour en faire des loques humaines, dont l’envie de vivre et l’expression de tout potentiel s’éteignent à petit feu. Cette situation, ô combien regrettable, n’est pour autant pas une fatalité. Nous avons le pouvoir de la changer ! ».

Le PCRN appelle ainsi à une mobilisation collective pour un monde où la violence contre les femmes n'est plus tolérée, où celles-ci bénéficient d'une meilleure protection, et où leur dignité et leurs droits sont pleinement respectés.