• Plusieurs interpellations ont été faite dans le cadre du dossier "ordinateurs Paul Biya"

• Jusque-là géré en discrétion, l'affaire est désormais sur la table du Tribunal Criminel spécial

• Un gros scandale impliquant plusieurs personnalités


Dans un reportage il y a quelques jours, nos confrères de la chaîne Equinoxe TV ont publié une enquête réalisée dans le cadre de ce scandale qui risque de coûter très cher au ministre de l'Enseignement supérieur, Prof Fame Ndongo.

D'ailleurs, beaucoup de lecteurs avisés de la scène politique camerounaise pensent qu'à l'allure où vont les choses, Prof Fame Ndongo pourrait bientôt être appelé par les limiers du Tribunal criminel spécial (TCS) à expliquer plusieurs soupçons de détournements et de magouilles dans le cadre de ce projet qu'il a piloté.




D'abord, il doit expliquer comment des ordinateurs censés être offerts gratuitement à des étudiants camerounais se sont retrouvés en vente sur le marché centrafricain. En effet, nos sources en RCA affirment que ces ordinateurs Paul Biya actuellement vendus à 40 000 FCFA sont très prisés par les consommateurs en République Centrafricaine (RCA).

Le ministre de l'Enseignement supérieur doit également s'expliquer sur le prix unitaire et la quantité totale 500 mille ordinateurs offerts par le président de la République Paul Biya aux étudiants camerounais.

La rédaction de CamerounWeb a appris que le Tribunal Criminel Spécial (TCS) s'intéresse particulièrement au dossier. Le coordonnateur du projet E-National Higher Education Vision relatif aux universités d'État du Cameroun et à l'université inter-Etats Cameroun / Congo, Prof. Roger Atsa Etoundi, a pour sa part été convoqué fin octobre dernier par le TCS qui souhaite avoir des détails sur le coût et la gestion des ordinateurs Paul Biya. Roger Atsa Etoundi est le bras droit de Jacques Fame Ndongo au ministère des enseignements supérieurs.