Le jour où Maurice Kamto a failli mourir, piégé dans son véhicule au nord du Cameroun

Le professeur Maurice Kamto était dans son véhicule, accompagné d'un petit convoi de cadres et membres du Mouvement de la Renaissance du Cameroun (MRC). Brusquement plusieurs véhicules du convoi qui venait de quitter Maroua, tombent dans un violent courant d'eau qui les engloutit complètement. C'est par miracle que personne n'est mort ce jour.

Nous sommes un 19 juillet 2018, entre Poli et Pitchoumba. Ce jour, le MRC venait d'animer un géant meeting au stade municipal de Poli.

Jean Bonheur Résistant, cadre du MRC qui faisait parti du convoi, raconte ce qui s'est passé.

"Le 19 juillet 2018 après un géant meeting tenu au stade municipal de Poli, le Président Maurice Kamto, la 5e Vice Présidente Mme Aissatou Saadou, l'ancien Région Ouest Christophe Kamdem (décédé en 2019), le Secrétaire Général du MRC Me Ndong Christopher, le Coordonateur National à l'implantation du MRC, Mr Pascal Zamboue et moi-même reprenons le chemin retour. Nous emprunterons une petite carina mise à notre disposition par Djingui Haman, Départemental MRC du Faro, notre véhicule prendra alors la tête du convoi car le chauffeur est un habitué du trajet Poli-Garoua, Garoua-Poli et il maitrise la route.

Il est 20h30 lorsque nous partons de Poli. Après 1h de route, alors que je somnolais, ce sont les cris du Chauffeur qui me font sursauter : "On se noie, on se noie". Nous sommes piégés dans les eaux entre Poli et Pitchoumba. Une pluie torrentielle s'était abattue et avait coupé la route en deux, d’ailleurs la pluie continuait, le courant d'eau était violent et alimenté par des eaux qui dégoulinaient de toutes parts des chaines montagneuses d'Alantika. Le Véhicule dans lequel se trouvait le Président MK et qui nous suivait de prêt était aussi dans l'eau.

À notre droite c'était la chaîne montagneuse Alantika et à gauche un incroyable ravin. Le courant nous entraînait de la droite vers la gauche pour nous jeter dans le ravin. Zamboue Pascal avait disparu sous les eaux au point où le défunt Christophe Kamdem s'était exclamé : Mon Dieu ! c'est fini pour Zamboue, nous l'avons perdu.

Il se trouve que la noyade à laquelle nous avons échappé était tout de même étrange. Il se trouve que le courant d'eau au milieu de la route était un peu trop fort pour être naturel. J'ai souvent raconté cette histoire mais je pense que je vais finir par coucher cela dans un livre, pour l'histoire et pour la postérité.

Il se trouve donc que la veille de cet événement, un certain grand maître de l’ordre de Malte, Fra’ Giacomo Dalla Torre del Tempio di Sanguinetto avait foulé du pied le sol Camerounais. Pour quelle mission ? Je ne saurais vous répondre de manière très exacte mais ce dont je suis certain et pour lequel je me prononce de manière sentencieuse, c'est qu'il y a eu dans ce cours d'eau, cette nuit, dans la nuit noire un violent combat entre les forces du mal et l'espoir du peuple Camerounais que j'ai nommé Maurice KAMTO. Le pouvoir a une dose énigmatique et même mystique, je l'ai perçu et je l'ai ressenti cette nuit. Vous pouvez ne pas y croire mais j'y crois fermement. J'ai compris avant même les élections du 07 octobre que Maurice KAMTO EST L'ÉLU de Dieu pour le Cameroun. Il faut savoir que nous étions non seulement piégés dans les eaux mais en plus dans l'antre des zaraguina. Nous en sommes sortis sains et saufs.

Aujourd'hui, parce que je sais qu'il est l'Élu de Dieu, peu importe le temps que cela prendra, la promesse s'accomplira et je m'autoproclame le 1er SÉIDE de l'Élu car je sais ce que j'ai vu dans la nuit du 19 juillet 2018.
Dans la Grèce antique, le goûteur du Roi était un officier chargé de servir à boire ou à manger au Roi. En raison de la crainte permanente d'intrigues et de complots, la charge revenait au goûteur de veiller à écarter tout risque d'empoisonnement en goûtant systématiquement tout ce que le Roi devait manger ou boire. Le 1er SÉIDE est donc un goûteur du Roi.

Dans l'histoire du peuple Bamun, à la mort du Roi, plusieurs serviteurs (04) étaient enterrées vivants avec le Roi. Ces personnes bagarraient même pour bénéficier de ce prestige. Si nous étions à cette époque, le 1er SÉIDE que je suis est ce genre de serviteur !"