Actualités of Tuesday, 29 August 2017

Source: cameroon-info.net

Le journaliste Chantal Roger Tuilé en colère contre Maurice Kamto

Chantal Roger Tuilé Chantal Roger Tuilé

Il reproche au leader du MRC d’avoir rejeté son offre d’alliance à la commune de Yaoundé 6e lors des élections municipales de 2013.

Chantal Roger Tuilé ne porte pas Maurice Kamto dans son cœur. Le journaliste en veut au leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) depuis les élections municipales de 2013. Il a raconté l’histoire de son aversion pour l’éminent juriste au cours de l’émission Dimanche avec vous » diffusée le 27 août 2017 sur Equinoxe télévision.

Alors candidat à la mairie de Yaoundé 6e, Chantal Roger Tuilé, transfuge du RDPC et porte-étendard de l’UFP avait sollicité en vain le soutien du président du MRC.

Il croyait que l’universitaire donnerait son accord du moment que son parti ne concourait que pour la députation dans sa circonscription électorale. « Je suis allé voir le président Kamto qui n’est plus un modèle pour moi depuis ce moment-là », a-t-il commencé avant de poursuivre, déclarant que Maurice est un homme « qui pour travailler avec vous souvent vous exige que vous ayez le même cursus intellectuel que lui sinon il a beaucoup de mépris pour vous ».

Il l’a présenté comme quelqu’un « qui souvent a ses idées arrêtées, il faut faire comme il a décidé c’est tout ! ». Et de prévenir toujours en faisant allusion à Kamto : « vous voyez, il faut faire attention aux gens que vous allez mettre au pouvoir quelque fois. Parce que moi j’ai pratiqué ces gens de près ».

Tuilé demeure convaincu que son alliance avec le parti de Maurice Kamto en 2013 à Yaoundé 6 aurait pu bénéficier à ce dernier. « Le président Kamto refuse ma main tendue. Or lui n’avait pas de candidat pour la mairie de Yaoundé 6e mais un candidat pour la députation. Il a même dédaigné une alliance qui lui apportait plutôt ». Tuilé va décider de se venger.

Il dit avoir demandé aux ppulations de la région de l’Est de ne pas aller assister à un meeting du MRC. « Je l’ai vu un peu à l’Est où j’ai donné le mot d’ordre pour que personne ne vienne à ses réunions et personne n’est venu. Ceux que vous avez vus là c’était les chargeurs de voitures, les « motor man » qu’on a rassemblés à la hâte». Il n’y avait personne de sérieux. C’était sur mes recommandations », se vante-t-il.