• Il était accusé d’avoir formulé des accusations non fondées

• La plainte avait été déposée Ahmadou Sardaouna

• Le CNC a prononcé un non-lieu


Plusieurs journalistes viennent d’être suspendus par le Conseil national de la communication. Parmi les cas les plus saillants examinés par le Conseil national de la communication, le directeur de publication du « Direct info ».
L’affaire opposait AHMADOU SARDAOUNA, Directeur Général de la Société Immobilière du Cameroun (SIC) à l’organe de presse écrite dénommé « Direct info » et son Directeur de publication. Le plaignant a saisi le Conseil, suite à la publication dans le numéro 0034 de l’organe susnommé d’accusations présumées non fondées, de nature à porter atteinte à son image relativement à la gestion de la société dont il a la charge.

Le Conseil, après n’avoir retenu aucun grief contre le journal en cause, eu égard aux exigences professionnelles d’investigation, de recoupement et d’équilibre dans le traitement de l’information portée à la connaissance du public, a décidé de prononcer un non-lieu à suivre, mettant un terme à la procédure initiée par Monsieur AHMADOU SARDAOUNA, Directeur Général de la Société Immobilière du Cameroun (SIC) contre le journal « Direct info » et son Directeur de publication.

Mais à côté de cela, plusieurs journalistes ont été suspendus, dont 3 journalistes de Vision 4. Ils sont interdits de l’exercice du métier de journaliste au Cameroun pour une durée de 1 mois. Dans sa décision de ce 28 juillet 2022, le Conseil national de la communication reproche aux "dinosaures" d'avoir tenu des "propos offensants et insinuants de nature à porter atteinte à l'honorabilité de Olivier Richard Mangan", dans l’émission TOUR d'HORIZON des 16 et 17 mai 2022.
Selon le CNC, les journalistes ont insinué que l'homme est "impliqué dans les scandales de mœurs liés à la pratique d'hom3sexualité." Plusieurs autres journalistes ont aussi été suspendus, dont Martinez Zogo et le directeur de publication du journal l’Information.