Actualités of Wednesday, 7 September 2016

Source: cameroon-info.net

Le leader des jeunes du RDPC mis aux arrêts

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Jean Patrice Akam Akam y est suite à la plainte déposée à la gendarmerie nationale par Benoît Assam Mvondo le président de cette section.
Depuis le 5 septembre dernier, jour de rentrée scolaire au Cameroun, Jean Patrice Akam Akam, le vice-président de l’OJRDPC (Organisation des Jeunes du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais) de la Mvila-Centre 1, est gardé au Secrétariat d’État à la Défense (SED). Celui-ci s’y retrouve à cause de la plainte portée contre lui à la gendarmerie nationale depuis trois semaines par Benoît Assam Mvondo, le président de cette section. Il faut préciser que le mis en cause est par ailleurs président régional pour le Sud du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun (CNJC).

Le quotidien Le Jour dans son numéro 2262 indique avoir joint au téléphone le 5 septembre dernier Benoît Assam Mvondo, le plaignant. Celui-ci a dirigé le journal vers le dénommé Stéphane Endezoum Awono, le délégué aux organes spécialisés à la section RDPC Mvila-Centre 1. «Jean Patrice Akam Akam est allé voir le Professeur Jacques Fame Ndongo avec le Député Jean Jacques Zam pour lui dire que Benoît Assam Mvondo et Clément Mevoungou insultent le Ministre de l’Enseignement Supérieur. Ceci au point qu’à ce jour, Benoît Assam Mvondo n’a plus accès auprès du délégué permanent régional du Comité central du RDPC dans le Sud», a déclaré ce dernier.

Le quotidien rapporte en outre que le délégué aux organes spécialisés à la section a indiqué qu’au cours d’une réunion de synthèse de la section RDPC Mvila-Centre 1, Jean Patrice Akam Akam a appelé pour passer ce message au plaignant devant les responsables de ladite section: «comme Assam est un bandit qui passe tout son temps à mentir, il insulte le Professeur Jacques Fame Ndongo et l’Honorable Jean Jacques Zam, nous avons l’onction des aînés que le jour qu’Assam insultera encore le Ministre Fame Ndongo, nous allons le battre et si possible lui casser un pied».

Le conseil du plaignant, aussi joint au téléphone, n’a pas voulu s’exprimer sur ce sujet. «Quant au Député Jean Jacques Zam, il est injoignable», écrit le quotidien.