Politique of Sunday, 27 August 2017

Source: cameroon-info.net

Le leader du MP dit non au sabotage de la rentrée scolaire

Jean Jacques Ekindi, président du Mouvement Progresiste (MP) Jean Jacques Ekindi, président du Mouvement Progresiste (MP)

Au terme de la conférence de la presse tenue vendredi dernier, le leader du MP s’est montré ferme à l’endroit des activistes des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui veulent saboter la prochaine rentrée scolaire.

Face à la presse vendredi dernier, Jean Jacques Ekindi n’est pas allé de main morte pour condamner l’attitude des activistes de la partie anglophone du pays. S’exprimant sur l’actualité ambiante, le leader du Mouvement progressiste (MP) a fait une fixation sur la crise anglophone qui semble le plus préoccupé que d’autres sujets. Dans ses propos liminaires, l’ancien « chasseur » du lion a condamné comme depuis le début de cette crise la démarche des contestataires.

Droit dans ses bottes, il a marqué son indignation face aux comportements de nos compatriotes de la diaspora qui ont assiégé nos représentations diplomatiques à l’étranger en brûlant le drapeau national. « Qu’ils soient sécessionnistes, fédéralistes,…mais qu’ils viennent les exprimer dans le cadre d’une élection. A quoi ça sert d’aller brûler les ambassades parce qu’on est sécessionniste ? », S’est-il interrogé.

Avant de marquer sa désapprobation : « Ce qui s’est passé à l’étranger, en voyant des Camerounais brûler leur drapeau est inacceptable ». Sur les menaces des activistes qui pourraient compromettre la rentrée scolaire prochaine dans les régions anglophone, le leader du MP s’est voulu une fois de plus ferme comme à son habitude en appelant à la sécurité renforcée. « Il faut que quand des enfants viennent à l’école, qu’ils voient un ou deux agents de police qui les rassurent que les choses se déroulent bien », a-t-il préconisé. Pour lui, les pouvoirs publics ne doivent pas céder à l’intimidation de ces personnes qui veulent hypothéquer l’avenir des enfants. Car, a-t-il déclaré, dans les sociétés politiques dotées des institutions qui régulent la vie publique, rien n’est laissé au bon vouloir du tout venant.

Décidément, Jean Jacques Ekindi ne fait pas partie de cette classe politique qui milite pour la libération des leaders de la contestation, question d’apaiser la tension « On entend des rumeurs comme quoi il faut d’abord libérer les leaders. Vous ne pouvez pas demander aux gens de libérer parce que c’est votre bon vouloir. Une justice doit être crédible et ne peut pas sur la manifestation d’un désir, tout d’un coup se dérégler pour libérer des gens. Ce ne serait plus la justice. Il faut laisser la justice faire ce qu’elle a à faire », a-t-il encore martelé. Tout en concluant que « les enfants doivent aller à l’école et la rentrée scolaire doit se dérouler sereinement sur toute l’étendue du territoire ». Sera-t-il entendu les activistes? Wait and see !

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