Samuel Eto’o Fils a toutes les qualités possibles sauf le sang-froid. C’est une conclusion que beaucoup de Camerounais ont dû déjà tirer, au vu de ses pertes de patience et ses réactions brutales. On se souvient de son coup de pied donné dans le ventre de ce youtubeur algérien qui lui a posé une question frustrante lors de la Coupe du monde au Qatar ou encore de ses différentes altercations avec des coéquipiers, des entraîneurs et des dirigeants, que ce soit lorsqu’il était joueur ou maintenant qu’il est patron de la fédération.

Samuel Eto’o n’est pas réputé pour être un inoffensif. Une vidéo ancienne le montre en train de menacer un journaliste en pleine conférence de presse d’après match.

Les propos utilisés par Eto’o, à l’époque âgé de 30 ans et capitaine de la sélection, montraient toute sa colère ressentie vis-à-vis de cet homme de média. C’était un journaliste d’Équinoxe TV. La légende camerounaise avait donc juré devant tout le moment qu’il parlerait au patron de cet employeur.

C’était très chaud et Eto’o brulait de tension. Avec Marc Brys, il a déjà eu des embrouilles. Seulement lui, il préfère parler à travers des résultats sur le terrain, même si cela implique de ne pas respecter à la lettre tout ce que dit Samuel Eto’o.

« Je veux progresser, je veux que mon équipe continue à se respecter et je leur demande toujours de s’améliorer. Je ne reste pas les bras croisés, j’aime mon travail et je travaille dur. Si tu penses que tout ira bien sans effort, tu seras mort. Si tu perds quelques matchs, les gens te crieront dessus. Nous devons être performants et nous le serons », confie-t-il.

Pour la prochaine CAN à laquelle il a réussi à qualifier le Cameroun, Brys avoue que ce serait un honneur et un immense accomplissement de suivre les traces d’Hugo Broos qui a déjà remporté le trophée avec le Cameroun : « Nous n’avons pas besoin de nous préoccuper de choses extérieures. Quand nous gagnons un match pour 30 millions de Camerounais, c’est une fête et c’est agréable à voir. Je sais que c’est un immense honneur pour les joueurs. Je sais qu’ils gagnent beaucoup d’argent pour leurs clubs, mais ils sont très fiers de leur pays, de leur génération et c’est notre défi ».