La récente vague de violences xénophobes à Meyo, succédant à celles de Ngomedzap et Sangmelima, soulève une question cruciale sur l'application des principes de justice et d'équité au Cameroun. L'apparente passivité gouvernementale face à ces événements, particulièrement illustrée par le silence remarqué du ministre Grégoire Owona, contraste fortement avec la véhémence habituellement déployée contre les actions de l'opposition.
Cette dichotomie entre la fermeté exercée envers certains actes de protestation politique et la tolérance manifeste face à des violences communautaires graves interroge sur la cohérence du discours officiel prônant l'État de droit. Les images troublantes de commerces détruits et de personnes agressées à Meyo témoignent d'une réalité qui semble paradoxalement susciter moins d'émoi institutionnel que des actes de contestation symboliques.
Cette apparente "indignation à géométrie variable" soulève des questions fondamentales sur l'équité dans l'application de la loi et sur la responsabilité des autorités dans la préservation de la cohésion nationale. Plus inquiétant encore, ce deux poids deux mesures risque d'alimenter un sentiment d'impunité qui pourrait encourager la répétition de tels actes ailleurs dans le pays.
Dans un contexte où le vivre-ensemble est régulièrement invoqué comme pilier de l'identité nationale camerounaise, l'absence de condamnation claire des violences xénophobes par certaines figures gouvernementales constitue un message ambigu qui mérite d'être interrogé, au-delà des clivages politiques, dans l'intérêt supérieur de la paix sociale.
QUESTION AU MINISTRE GRÉGOIRE OWONA .
Monsieur le ministre,
les Camerounais de la diaspora comme ceux de l'intérieur du pays ont observé attentivement pour savoir quelle devait être votre réaction et même celle du gouvernement après les violences xénophobes de Ngomedzap, de Sangmelima ou récemment de Meyo.
Tout le monde a pu constater que sur ces violences xénophobes, votre silence ou plutôt votre langue de bois était très éloquent. Ce qui contraste avec la posture habituelle du ministre volubile que vous êtes . Un ministre toujours prompt à condamner les actes de la Bas et de présenter le Cameroun comme un État de droit .
Vous qui dites que le Cameroun est un État de droit n'avez pas eu honte de vous taire devant les violations flagrantes des droits des allogènes qui ont subi une violence extrême et la destruction injustifiable de leurs commerces à Meyo comme vous pouvez voir en photo ?
Un silence qui pourrait procurer un sentiment d'impunité et encourager par ce fait des actes de violences xénophobes similaires partout au Cameroun en mettant le pays à feu et à sang. D'où ces questions.
1) comprenez vous à quel point l'indignation sélective est profondément irresponsable à votre niveau de responsabilité ?
2) Monsieur le Ministre au regard de vos attitudes , doit-on finalement considérer qu'au Cameroun les violences des frères xénophobes du village qui attaquent les allogènes à la machette ou aux gourdins sont acceptable ou tolérables et que seuls les membres de la Bas doivent être pendu pour avoir simplement enfariné un ministre pour exiger la démocratie au Cameroun ?
2) Votre indignation sélective, nauséabond pour un membre du gouvernement qui aurait dû servir le bon exemple, est-elle en phase avec une certaine idée de la rigueur et de la moralisation prônée par votre parti le rdpc ?
Étant entendu que votre indignation sélective est contraire à la morale ou à l'idée de la moralisation, les Camerounais se demandent jusqu'à quand comptez vous prôner une chose tout en faisant exactement le contraire ?
Vous prenez la démocratie et brillez par les fraudes électorales.
Vous Prônez le vivre ensemble et brillez par le tribalisme d'Etat.
Vous prônez la rigueur et la moralisation et brillez par l'indignation sélective.
Il y a moins de 24h vous avez amplifié un Fake news sur votre propre page Facebook au sujet d'un faux communiqué attribué au secrétaire général du MRC . Et malgré tous les démentis apportés, vous avez maintenu vos fausses informations. Tout un ministre de la République. Comment vous faites ça ?
Monsieur le ministre, est-ce que parfois avec du recul vous avez un peu honte ? La question se pose parceque beaucoup se demandent comment on fait pour tomber aussi bas quand on est tout un ministre de la République.
En attendant d'avoir les réponses de Monsieur le ministre, vous pouvez voir ci-dessous en commentaire le une capture d'écran du post où il relai un Fake New au sujet du MRC .
Tout un ministre de la République.
Mais quelle honte !
AFDD.