Actualités of Monday, 27 February 2023

Source: www.camerounweb.com

Le ministre Joseph Le lourdement accusé

Les étudiants dénoncent un mensonge du ministre Les étudiants dénoncent un mensonge du ministre

C'est une accusation qui survient dans un contexte très tendu au Cameroun. Depuis quelques jours, les étudiants sortis de l’ENS et l’ENSET accusent le ministre de la fonction publique de mensonge car ils n’ont pas reçu leurs salaires depuis 6 mois.

En effet, le ministre annonçait récemment que « les étudiants de l'ENSET de Douala ont accueilli avec joie les nouvelles perspectives qui permettent qu'aussitôt sortis de l'ENS ou de l'ENSET, il leur soit possible de percevoir leur salaire 3 mois après ».

Une dénonciation a été faite par les étudiants. « Je viens vers vous par la voie des ECI des ENS et ENSET promotion 2022. Vous vous souvenez de la grève des enseignants qui avait eu lieu dernièrement ? Figurez-vous que monsieur le ministre du MINFOPRA JOSEPH LE avait fait le tour des ENS et ENSET du Cameroun pour nous donner la garantie des nouvelles perspectives misent en place par le gouvernement qui devaient nous permettre qu'aussitôt sortis de l'ENS et de l'ENSET, de percevoir la totalité de notre premier salaire », indique t on.

« Depuis le 30 septembre 2022 date de notre affectation, cette résolution n'a pas encore été prise. Les ECI des ENS et ENSET entament le 6ème mois sans salaire (le mois de mars) puisque cette fin du mois de février aucun ECI n'a été programmé pour passer à la caisse », précisent les étudiants.

« Étant encore à l'école, on savait qu'il était possible de recevoir nos premiers salaires après quelques années et le rappel encore plus tard. Nous y étions préparés psychologiquement. Mais le gouvernement a décidé, par la voix du MINFOPRA de faire le tour du pays pour nous dire et nous garantir que nous allons recevoir nos salaires 3 mois après l'affectation. Il nous l’a promis et a donné sa parole. Du coup personne ne s’est préparé en conséquence, sachant qu’il n’en avait pas besoin puisque l’intégralité de son salaire allait lui être remis », ont-ils ajouté avant de conclure que « malgré le manque de salaire, on menace les uns et les autres de rejoindre leurs postes et on se retrouve dans les pires situations financières qui soient. Sans soutient de qui que ce soit. Ventre affamé n’a point d’oreille ».