Actualités of Thursday, 18 July 2024

Source: www.camerounweb.com

Le ministre Sadi met en garde ceux qui insultent Paul Biya

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Un communiqué a été fait à Yaoundé ce jour et signé par le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi. Il porte sur la montée des propos injurieux contre les institutions de la République et ceux qui les incarnent.

Le Cameroun se veut une démocratie et un État de droit. Nous devons cette évolution majeure de notre pays dans l'espace des libertés, après de longues années de monolithisme, à la volonté et à l'engagement résolu du président de la république, son excellence Paul Biya.

Aussi, au bout de plusieurs décennies d'expérimentation et de maturation politiques, le Cameroun peut aujourd'hui se féliciter des avancées remarquables réalisées dans ce domaine. Le foisonnement des organes de presse, des chaînes de radio et de télévision, la multiplicité des formations politiques qui exercent librement, ainsi que la liberté de ton qui en est l'une des caractéristiques incontestables, témoignent de l'effectivité et de la vitalité de notre démocratie.

En d'autres termes, les Camerounais peuvent s'exprimer sans aucune contrainte, approuver ou désapprouver l'action des pouvoirs publics, faire connaître leurs points de vue sur l'ensemble des questions ayant trait à la vie de la nation.

Pour autant, la liberté dont nous tirons fierté aujourd'hui plus qu'hier, ne saurait donner à quiconque, la latitude d'attenter aux institutions de la République, ni à l'honorabilité de celles et ceux qui les incarnent, au premier rang desquels, le président de la République, son excellence Paul Biya, qui a été librement et majoritairement élu par ses concitoyens.

C'est pour cela qu'il est inacceptable que des compatriotes, fussent-ils des leaders de partis politiques ou d'opinion, usent de propos irrévérencieux, injurieux voire offensants à l'égard de celui qui préside légitimement et avec bonheur aux destinées du Cameroun.

Le gouvernement de la République désavoue et condamne avec force ces écarts de langage que certains de nos concitoyens se permettent impunément, sous le couvert de la démocratie, faisant fi aussi bien de la bienséance que des lois et règlements de la République.

Le gouvernement en appelle une fois de plus à la retenue et au sens de responsabilité de tous dans l'exercice du droit légitime à la liberté, qui ne saurait verser dans l'outrance et l'outrage, bafouer nos valeurs sociétales fondamentales, ou contrevenir aux normes basiques de la démocratie et de l'État de droit.