Actualités of Sunday, 16 July 2023

Source: www.camerounweb.com

Le monde à l’envers : un proche de Paul Biya détruit et humilie en mondovision ‘le dictateur’ Kamto

Paul Biya et Maurice Kamto Paul Biya et Maurice Kamto

La décision d'exclure Michèle Ndoki, vice-présidente du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), a suscité des réactions au sein de la classe politique camerounaise. Parmi les voix qui se sont élevées pour dénoncer cette exclusion, Patrick Ondobo, membre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), a exprimé sa préoccupation quant à la dérive autoritaire au sein du MRC.


Dans une sortie lors du "Grand Débat" sur CAM 10 TV, Patrick Ondobo a affirmé que la dérive autoritaire au sein du MRC ne date pas d'aujourd'hui. Il met en garde contre le danger que représente le fait d'être dans un parti où la pensée divergente est combattue. Selon lui, cette pratique est préjudiciable à la démocratie et au débat d'idées, essentiels pour le bon fonctionnement d'une société pluraliste.

Il déplore également l'absence de responsables du MRC sur le plateau du "Grand Débat", laissant entendre que le parti n'a pas souhaité participer à la discussion et à la confrontation d'idées.


La décision d'exclure Michèle Ndoki du MRC a été prise par l'instance disciplinaire du parti et motivée par son "refus de se conformer à la ligne politique et à la discipline du parti". Cette exclusion intervient alors que Michèle Ndoki avait manifesté son intention de briguer la présidence du parti lors de la prochaine convention, mettant en rivalité avec l'actuel dirigeant du MRC, Maurice Kamto.

Il convient de rappeler que Michèle Ndoki avait déjà connu des difficultés par le passé, ayant été emprisonnée en 2019 à la suite de manifestations de contestation de la victoire du président Paul Biya lors des dernières élections présidentielles.


Outre Michèle Ndoki, d'autres membres du MRC pourraient faire l'objet d'exclusions dans les prochains jours. Richard Tamfu, soutien de Michèle Ndoki dans sa candidature à la présidence du parti, est également visé. On lui reproche d'avoir tenu des propos inappropriés, diffamatoires et insultants envers Maurice Kamto, ce qui pourrait lui valoir une exclusion.


Ces exclusions au sein du MRC suscitent des inquiétudes quant à la démocratie interne du parti. Certains observateurs redoutent une dérive autoritaire et la marginalisation des voix dissidentes, ce qui pourrait porter préjudice à la crédibilité et à l'image du MRC en tant que parti politique engagé pour la démocratie et le pluralisme.