Actualités of Friday, 9 September 2016

Source: cameroon-info.net

Le neveu de Paul Biya, fait libérer un jeune leader du RDPC

Photo d'archives utilisée à titre d'illustration Photo d'archives utilisée à titre d'illustration

Joint au téléphone le 7 septembre dernier par le quotidien Le Jour, l’Honorable Bonaventure Mvondo Assam a reconnu être intervenu dans la libération de Jean Patrice Akam Akam, sans plus de commentaires sur le sujet.
Les militants de l’Organisation des Jeunes du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (OJRDPC) dans la ville d’Ebolowa (Région du Sud) qui menaçaient déjà d’observer un mouvement d’humeur n’auront plus à le faire. Car, rapporte le quotidien Le Jour dans son numéro 2264, Jean Patrice Akam Akam, le vice-président de l’OJRDPC de la section de Mvila-Centre 1 a recouvré la liberté le 6 septembre dernier. Sa libération, il la doit à l’Honorable Bonaventure Mvondo Assam, le neveu de Paul Biya, le Chef de l’État. «Joint au téléphone hier mercredi 7 septembre 2016, Bonaventure Mvondo Assam alias Bonivan a reconnu être intervenu pour la libération de son jeune camarade du parti, sans plus de commentaires sur le sujet», écrit le quotidien.

Le rappel des faits: Le 5 septembre dernier, Jean Patrice Akam Akam qui est par ailleurs le président régional pour le Sud du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun (SNJC) a été interpellé par des gendarmes et conduit au Secrétariat d’État à la Défense (SED). Ce qui l’y a conduit, c’est la plainte déposée par le président de la section Benoît Assam Assam. Celui-ci lui reproche de l’avoir diffamé auprès de Jacques Fame Ndongo, le Ministre de l’Enseignement Supérieur. «J’ai insulté Fame Ndongo où ? Comme on aime saboter les gens à Ebolowa, que celui qui tente encore, je le mets dedans [en cellule]», a déclaré ce dernier à en croire le quotidien.

Toutefois il faut noter que la classe politique de la Mvila a condamné l’interpellation du vice-président de l’OJRDPC de la localité. Les jeunes avaient quant à eux appelé à l’arbitrage des aînés du parti au pouvoir. Leur demande semble avoir été prise en compte.