C'est une information que Camerounweb tient du journaliste et lanceur d'alerte Boris Bertolt. En effet à en croire ce dernier la maison de Jean Fochivé à Bastos a été mise en vente.
Le bien immobilier de 1030 m2 situé à Bastos a été saisi en 2021 par la Société camerounaise des banques (SCB).
Il est aujourd’hui mis en vente pour un montant de 191 millions 588 000 Fcfa. La vente est supervisée par le notaire Ondo Menye, notaire de Chantal Biya, révèle Boris Bertolt.
Jean Fochivé est né à Foumban dans le département du Noun, Jean FOCHIVE fait son entrée dans l’administration camerounaise en 1950, comme Auxiliaire. Il est affecté à Bafang, où il suit parallèlement des cours au Collège Saint Paul de la même ville.
En 1952, il entre à l’Ecole de Police de Yaoundé. Il sera major au concours des Inspecteurs Adjoints de Police en 1956. En 1958, il est major au concours d’entrée à l’Ecole Supérieure de Police de Dakar. Il en sort en 1960, major « Africain » de la promotion. Après l’indépendance, il est envoyé à Paris pour y être formé au renseignement.
Le 18 janvier 1960, il est nommé Commissaire Central de la ville de Douala. En 1961, il devient Directeur du Service d’Etudes et de Documentation, SEDOC. Le 6 janvier 1962, il est nommé Directeur du Service de Sécurité de la Présidence fédérale, cumulativement avec ses fonctions de Directeur du Service d’Etudes et de Documentation.
Le 5 mai 1969, il est nommé Directeur Général des Etudes et de la Documentation à la Présidence de la République Fédérale. De 1977 jusqu’en avril 1984, il est Directeur des Services Spéciaux. Le 13 avril 1989, il est rappelé au poste du Directeur des Services Spéciaux.
Du 16 mai 1991 au 27 novembre 1992, il est nommé Délégué Général à la Sûreté Nationale, et du 27 novembre 1992 au 1er mars 1996, il est Secrétaire d’Etat à la Sécurité Intérieure (SESI).
Commissaire Divisionnaire de classe exceptionnelle, Jean FOCHIVE est décédé le 12 avril 1997 à Yaoundé des suites de maladie, à l’âge de 66 ans.. Des événements mystérieux ont accompagné sa mort et son enterrement. Le jour de sa mort, une terrible tornade a balayé la ville de Yaoundé et a arraché les toitures et plié les arbres, indique Arol Kech.
Son inhumation fut aussi marquée d’événements très étranges. Le vendredi 25 avril 1997, lorsque le corbillard transportant la dépouille mortelle de Fochivé en provenance de Yaoundé se dirige vers Foumban ; on observa des scènes surréalistes, poursuit-il.