Selon le quotidien Le Messager du mercredi 14 décembre 2016, le personnel de l’Imprimerie nationale a programmé un arrêt de travail le 14 décembre 2016. D’ailleurs, toutes les instances administratives ont reçu le préavis de grève.

«Ce mouvement de grève, motivé par les mauvaises conditions de travail, le non-paiement des salaires est susceptible d’être suspendu à tout moment, si les responsables entrent en négociation avec le personnel, via nos délégués, s’ils acceptent de nous payer», soutient toutefois un employé.

En effet, d’après le journal, le personnel de l’imprimerie nationale revendique trois mois de salaires impayés et des heures supplémentaires datant de 2011 et 2013. À cela s’ajoutent des conditions de vie inhumaines.

«Cette situation irrite le personnel. Le ministère des Enseignements secondaires par exemple nous doit des heures supplémentaires pour des travaux d’impression des feuilles de composition et des fiches de dossiers d’examens datant de trois ans au moins», fulmine un délégué du personnel.

Face à cette situation, un doigt accusateur est pointé vers le Directeur Général, Paul Walter Komo. Il lui est reproché entre autres la mauvaise gestion et la gabegie, priorisant son mode de vie au détriment de ses employés, peut-on lire dans le journal.

«Il ne transige pas avec ses avantages qui passent en première position, carburant, rafraichissants, weekend de rêve. Alors que les ateliers sont amortis, vieillis par les intempéries», rapporte un employé.

Et comme si cela ne suffisait pas, de gros investissements ont été effectués dans l’embellissement de la cafétéria, dont la gestion serait entre les mains d’un proche du Directeur Général de l’Imprimerie nationale.