Une partie du personnel de cet établissement hospitalier a été remerciée vendredi dernier. Aux hurlements des infirmiers, la direction parle de fin de stage d’une partie des effectifs des paramédicaux.
La rumeur qui circulait depuis le début de la semaine dernière au sujet du licenciement de plusieurs employés de l’hôpital Gynéco de Douala s’est avérée vraie, vendredi dernier. Celle-ci faisait état de ce que la direction allait se séparer d’un certain nombre de personnes. Plusieurs infirmiers, brancardiers, jusqu’alors en cours de recrutement, ont été priés de cesser de travailler au sein de cet hôpital. Pourtant, certains d’entre eux travaillaient depuis plus d’un an, sans avoir signé un contrat.
«On a été employés le 24 août 2015. Et c’est le 24 août que j’ai passé l’entretien. On nous a dit qu’on avait trois mois d’essai et après on devait signer un contrat à durée indéterminée. En octobre 2015, on a commencé à nous donner 40 000 FCFA pour les frais de taxi. On a patienté jusqu’à l’annonce de ces licenciements dont nous sommes les victimes», explique, rebutée, une infirmière.
Du côté du top management de cet hôpital, cette assertion, ainsi que plusieurs autres, similaires, sont réfutées en bloc, indique Le Messager. «Ce n’est pas un dégraissage. Ils étaient en stage et ils étaient plus nombreux que ce qu’il fallait pour la structure», explique Émile Telesphore Mboudou, le Directeur Général adjoint de cet hôpital, avant de poursuivre: «il était question que nous entreprenions le recrutement définitif d’un certain nombre de personnes. C’est ainsi qu’après le stage, nous avons fait une évaluation pour retenir des gens qui sont aptes à travailler dans une institution», lit-on dans le quotidien.
Chez les licenciés, on parle de favoritisme au sein de la famille médicale camerounaise. Toutefois, il n’est pas possible de savoir combien de personnes ne feront plus partie des effectifs de l’hôpital Gynéco de Douala. Car, il se dit que ce vent de licenciement continuera de souffler.