Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), principal parti de l'opposition a définitivement exclu Michèle Ndoki, une des principales figures de ce parti, après des mois de tensions et des incompréhensions avec le directoire sur ses intentions. La décision date d'une semaine et n'a été communiquée que jeudi 13 juillet. Néanmoins, d’autres exclusions seraient dans le pipe.
C'était dans l'air depuis quelques semaines, c'est désormai s acté. Michèle Ndoki est définitivement exclue des rangs du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, le parti de Maurice Kamto. C'est dans une décision de 48 pages, datée du 6 juillet 2023 et signée de l'instance disciplinaire du parti, que cette sentence a été prononcée. Et pour cause, selon la décision : « refus de se conformer à la ligne politique et à la discipline du parti ». Michèle Ndoki, qui ambitionnait de challenger l'actuel dirigeant du MRC Maurice Kamto lors de la prochaine convention du parti, est donc stoppée net dans son élan.
D'autres exclusions à venir Un autre coup dur pour cette avocate de métier, jusqu'ici vice-présidente du MRC, et qui avait déjà connu les affres de la prison en 2019, après des mouvements de contestation par son parti de la victoire du président Paul Biya, à la dernière élection présidentielle. Après Michèle Ndoki, d'autres exclusions pourraient suivre dans les rangs du MRC, dont principalement celle de Richard Tamfu soutien de Michèle Ndoki dans son intention de briguer la présidence du parti. À ce dernier, il est reproché des propos inappropriés, diffamatoires et insultants pour certains à l'encontre de Maurice Kamto notamment.