Le journaliste Rémy Ngono suit, comme tout le monde, la situation délétère au Niger avec le coup d’État qui a été fomenté et réalisé par l’armée, mettant ainsi le président Mohamed Bazoum à l’écart des affaires. Mais les choses ne devraient pas en rester là.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a donné un ultimatum qu’il ne faut pas négliger. Et il se susurre que des tractations sont en cours pour "ramener de l’ordre" dans le pays.
Rémy Ngono lui pense que tout cela mène inéluctablement vers la violence : « Préparez-vous pour la guerre ! Il ne reste plus que 48 heures pour la fin de l'ultimatum lancé par la Cedeao à la junte qui a renversé Mohamed Bazoum au Niger ».
Le Camerounais explique que « les chefs d’état-major de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) poursuivent leurs travaux ce vendredi 04 août 2023 en vue d’une éventuelle intervention militaire au Niger ».
En effet « routes les tentatives de médiation initiées pour trouver un accord qui éviterait ce scénario ont échoué. Les besoins en hommes et en matériels sont désormais précis. L'action devrait mobiliser des milliers de soldats, fournis par le Sénégal, le Ghana, le Bénin et le Nigeria ».
Dans un autre post, le consultant de la Radio France internationale (RFI) écrit : « La France et la Cedeao préparent une intervention armée au Niger ; Macky Sall et le capitaine Traoré se déchirent ». Il a réalisé une vidéo pour exprimer le fond de sa pensée.
« Si c'est le cas, c'est parce qu'ils savent que les gens se réveillent au vu de la réaction de la jeunesse africaine, ils n'ont plus de chance de s'éterniser au pouvoir. Ils savent que le vent du changement arrivera à coups sûr, au Cameroun », écrit en commentaire un citoyen camerounais. Paul Biya peut-il s’inquiéter ?