Des appels d’offres pour les études techniques en vue de l’entretien et la réhabilitation de certaines voies lancés.
On commence à voir un peu plus clair sur le volet urbain du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance en ce qui concerne les villes de Yaoundé et Douala. Deux appels d’offres du ministre chargé des Marchés publics (MINMAP) viennent en effet d’être lancés.
Le premier porte sur les études techniques en vue de la réhabilitation des voies du groupe I des voiries de ces deux principales métropoles. De même que sont déjà clairement identifiées les voies qui seront concernées dans ce cadre.
L’appel d’offres du MINMAP porte sur sept lots, soit deux à Yaoundé et cinq dans la capitale économique. Ainsi, 25 bureaux d’études ont été présélectionnés dans ce cadre. Les prestations attendues sont deux ordres et portent principalement sur les études préalables et les études d’avant-projet.
Les différents axes qui seront touchés par les travaux sont également dévoilés. Les études d’avant-projet comporte un ensemble de prestations dont : l’inspection détaillée de l’itinéraire de la voie, la proposition des solutions techniques pour réparer les dégradations observées, la proposition de réhabilitation de l’éclairage public si l’existant est défaillant, une proposition d’équipement de la voie en éclairage public, l’évaluation du coût des travaux et des délais d’exécution.
Dans le cas de Yaoundé, on a un linéaire de plus de 17 kilomètres, alors que Douala porte sur près de 52 kilomètres. Comme l’indiquait le ministre Abba Sadou dans les colonnes de CT le 5 juin dernier, les entreprises auront très peu de temps pour l’exécution de ces études.
Le second arrêté du ministre des Marchés publics porte sur la maîtrise d’œuvre complète en vue de la réhabilitation de certaines voiries de ces deux villes. Les 14 bureaux d’études présélectionnés vont également se disputer sept lots, soit quatre pour la ville de Yaoundé et trois à Douala.
Dans le cas de Yaoundé, il s’agit d’un linéaire de près de 27 kilomètres. On y retrouve des voies comme celle allant du carrefour Mvog-Mbi au carrefour Mvog-Atangana Mballa, devenus assez célèbres par leur niveau de dégradation, alors que Douala porte sur près de 11 kilomètres.
Mais comme on peut le constater dans les deux textes, la plupart des arrondissements de ces deux métropoles sont concernés. Ainsi, pour ce qui est de Yaoundé, le 7e arrondissement qui n’est pas inclus dans le second appel d’offres se retrouve dans le premier avec l’aménagement des voies au quartier Oyom Abang Camp Sonel. Tandis que la commune de Yaoundé III, qui ne figure pas dans le second appel d’offres est bien intégré dans le premier avec la réhabilitation des voies prévues au quartier Nsimeyong.
Dans la capitale économique, c’est avec un certain enthousiasme que les populations de Douala II attendent la réhabilitation de la voie derrière la station Total « Deux églises » au camp Yabassi et certaines autres de ses bretelles. La phase des études va laisser la place à celle de l’exécution physique des projets, comme le MINMAP le relevait le 5 juin dernier dans ces mêmes colonnes.
Une exécution physique qui concerne à la fois le bitumage et l’éclairage des différentes voies. Les populations quant à elles attendent impatiemment de voir se matérialiser cette volonté du président de la République dans le cadre de la relance économique depuis le Conseil des ministres du 9 décembre dernier.