Actualités of Wednesday, 6 September 2023

Source: www.camerounweb.com

Le président demande aux DG de société étatiques de rendre l'argent détourné dans un délai de 48 heures

Le président de la transition gabonaise est dans pitié Le président de la transition gabonaise est dans pitié

C'est chaud et le Président veut remettre les pendules à l'heure. Le nouveau président de la transition au Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema, a pris des mesures strictes contre les directeurs généraux de l'administration publique et parapublique gabonaise.

Lors d'une réunion avec ces responsables, il a clairement indiqué que « chaque DG qui se trouve dans cette pièce et qui sait qu'il a commis des malversations ou détourné des fonds publics doit restituer l'argent et se présenter pour s'expliquer dans un délai de 48 heures. Venez volontairement, car nous savons déjà qui vous êtes. Si vous ne vous présentez pas dans les 48 heures auprès des services compétents (B2, DGR ou DGSS), nous viendrons vous chercher, et vous comprendrez la différence. »

Cette déclaration annonce une détermination ferme à lutter contre la corruption et les détournements de fonds au sein de l'administration publique gabonaise. Les autorités exigent des directeurs généraux qu'ils rendent des comptes et restituent les fonds mal acquis.

Cette action vise à restaurer la confiance du public dans le gouvernement et à lutter contre la mauvaise gestion des ressources publiques.

La déclaration se termine sur une expression locale signifiant qu'il est préférable de reconnaître ses erreurs et de coopérer plutôt que de fuir ses responsabilités.

La corruption et le détournement de fonds sont des problèmes persistants au Gabon, comme dans de nombreux autres pays à travers le monde.

Le Gabon est souvent classé comme l'un des pays les plus corrompus d'Afrique. Il obtient régulièrement un faible score dans l'Indice de perception de la corruption (IPC) publié par Transparency International.

Plusieurs facteurs contribuent à la corruption au Gabon, notamment l'absence de transparence dans la gestion des ressources publiques, le manque de responsabilité des fonctionnaires, les faibles salaires des agents publics, et le clientélisme politique.

Des cas de détournement de fonds publics ont été signalés, impliquant souvent des fonctionnaires haut placés ou des membres du gouvernement. Les fonds publics destinés à des projets de développement ont parfois été détournés à des fins personnelles.