Martin Mvondo alias «Président Amot dénonce les dérives des réseaux sociaux. L’homme d’affaires l’a fait le dimanche 13 novembre sur Équinoxe télévision. L’invité de l’émission «Dimanche avec vous» s’est insurgé contre ceux qui se servent de Facebook pour l’attaquer. «Les Camerounais sont devenus tellement méchants, tellement jaloux, tellement aigris que par moments, je peux même rejoindre le président de l’Assemblée nationale qui disait que les réseaux sociaux sont devenus une bombe et c’est vrai. C’est dangereux vraiment. Il y a des gens qui s’amusent sur les réseaux sociaux, qui ne s’intéressent qu’aux autres. À qui ces réseaux sont en train de profiter».
Président Amot indexe ces compatriotes expatriés et qui ont gardé les mauvaises habitudes qu’ils avaient au pays. « Il y a ceux qui ont vécu au Cameroun, la sorcellerie les a dépassés, ils sont allés s’asseoir derrière les ordinateurs en France, dans toute l’Europe, dans tout le monde entier pour devenir de grands sorciers. Vous vous levez parfois un matin et trouvez des choses sur vous. Moi je ne fréquente pas ces pages sataniques. Il y a des gens qui parfois m’envoient inbox des messages du genre: «on a dit ceci sur toi», je m’en tape, je m’en fous. Je comprends que c’est leur vie et c’est leur place», réagit-il.
Le grand supporter de Canon de Yaoundé croit que ce sont ces Camerounais partis étudier en France, et qui ne trouvent pas de travail après avoir obtenu leurs diplômes qui le visent à travers les réseaux sociaux. « Leur nouveau diplôme c’est faux profil. Ils sont obligés d’insulter les gens. C’est ce qu’ils savent faire. Ils insultent les gens». Cela dit, il appelle le gouvernement camerounais à traquer ceux qu’il qualifie de «cybercriminels», «ceux qui sont derrière pour salir l’image des gens, salir l’image du pays».
Il se défend d’être un «feyman», un escroc international. Il soutient que s’il en était un il ne serait plus en liberté. Il explique qu’un feyman ne pourrait pas comme lui apparaître dans un programme de la prestigieuse télévision française Tf1. Il se ferait presque immédiatement arrêter. Tirant argument de tout ce qui est dit sur lui, Presi Amot en conclut que «certains Camerounais sont des gens qui sont devenus les amis du diable».