Ayuk Julius Tabe, le leader du Southern Cameroon National Council (Scnc), -Mouvement classé terroriste-, par Yaoundé, est soupçonné d’un détournement évalué à 250 000 millions FCFA (plus de 380 mille euros), rapporte « Repères », un hebdomadaire paraissant à Yaoundé et dont les informations sont généralement crédibles.
Les malversations de fonds publics attribuées à Ayuk Julius Tabe se sont déroulées alors qu’il était cadre à Aes-Sonel, société d’électricité, précisément à la direction commerciale et marketing.
L’ancien cadre de la société d’électricité, avait été licencié en 2006, pour « faute lourde ».
C’est après ce « coup fumant », que le leader séparatiste s’est installé au Nigéria, avant de regagner les Etats-Unis, lit-on dans le journal.
Cette révélation, elle intervient dans le contexte de crise anglophone marqué par les appels à la sécession lancés par Ayuk Tabe Julius et une minorité d’activistes radicaux.
Depuis les Etats-Unis, où il s’est installé avec toute sa famille, dont les enfants qui mènent une vie tranquille et vont à l’école, Ayuk Julius Tabe, appelle à la haine, et à la désobéissance civile, et à la partition du Cameroun.
D’après le gouvernement, Ayuk Tabe Julius et des activistes radicaux installés aux Etats-Unis, financent leurs partisans qui exercent des actes de violence contre les populations qui refusent de suivre leur mot d’ordre.
L’objectif de leur action, le contrôle du pétrole camerounais produit à Buea, ville principale du sud-ouest.