Jean Marie Nga Koumda, l’ancien Député du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais réagit par ailleurs à la dernière sortie médiatique d’Albert Dzongang.
Dans son édition du 21 octobre 2016, le quotidien Mutations rapporte l’interview de Jean Marie Nga Kounda qui appelle Marcel Niat Njifenji, le président du Sénat, à s’expliquer sur les dires d’Albert Dzongang, ancien Député du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) à propos de la vacance à la Présidence de la République.
Au sujet du débat qui porte sur l’absence du Président de la République qui serait annoncé aujourd’hui au Cameroun, et de son remplacement à la tête de l’Etat par le président du Sénat, Jean Marie Nga Koumda déclare: «je dois dire que «absence» est un grand mot. Tout comme «vacance». Le Président de la République qui est parti pour le travail se trouve certes toujours à l’étranger, mais nous constatons que le Cameroun fonctionne normalement. Le Chef de l’État pose des actes. Il a par exemple limogé le Préfet du Dja et Lobo. N’en déplaise à certains».
À la question de savoir si les mémorandums de l’Adamaoua, de l’Est et du Mfoundi ne traduisent-ils pas un mal profond, l’ancien Député du RDPC répond: «ce sont de faux débats tout simplement parce que la politique doit vivre. Et ces débats-là participent de cela. Ce qui est fondamental pour nous, c’est que le Cameroun fonctionne bien et que nous vivions en paix. Les gens sont libres de s’exprimer. Et ça, c’est le souhait du Chef de l’État. Il veut comprendre ce qui vient du fond du cœur des uns et des autres avant de poser des actes. Pour l’essentiel les gens se sont exprimés.
D’autres ont même envoyé des fous du roi pour s’exprimer à leur place. Je veux parler par exemple d’Albert Dzongang qui dit clairement que le président du Sénat est un «pot de fleurs», un «faire-valoir». Je m’inscris en faux contre cela. S’agissant justement de la «vacance» dont nous parlons, le président du Sénat sait qu’il a un rôle à jouer conformément aux prescriptions claires de la Constitution. Je suppose que le président du Sénat est au courant de ces déclarations (d’Albert Dzongang). Si ce n’est pas lui qui a envoyé Monsieur Albert Dzongang s’exprimer, il faut qu’il s’explique».
À l’autre question de savoir si l’interviewé insinue qu’Albert Dzongang serait le porte-parole de Marcel Niat Njifenji, celui-ci répond «oui j’assume. Il faut qu’il (Marcel Niat) s’exprime. Parce que je ne peux pas accepter que quelqu’un parle en mon nom. Quand on dit de quelqu’un qu’il est un «pot de fleurs» ou un «faire-valoir», ça ne ressemble pas à Monsieur Niat qui a connu toutes les gloires sur cette terre, et qu’il est libre d’accepter ou de refuser. S’il est un «faire-valoir» ou un «pot de fleurs», soit il démissionne, soit il réagit en disant aux Camerounais que Albert Dzongang ne s’exprime pas à son nom».