Le Ministre de la Jeunesse, Mounouna Foutsou, a reçu en audience le Directeur Général de Laval Virtual par visioconférence depuis la localité de Yagoua le 3 novembre 2016 à ce sujet.
Il est 08h30 lorsque Laurent Chretien, Directeur Général de Laval Virtual (en France) entre dans les locaux du Ministère de la Jeunesse et de l’Éducation Civique (MINJEC), en compagnie d’Armand Claude Abanda, Représentant résident de l’IAI Cameroun et de quelques responsables de ce département ministériel. Et c’est par visioconférence que Moumouna Foutsou recevra son hôte, vu qu’il était à 1500 km de Yaoundé, précisément dans la localité de Yagoua.
Etant à Yagoua, chef-lieu du Département du Mayo-Danay (Extrême-Nord), le MINJEC a tout de même tenu à discuter des multiples opportunités qui peuvent s’offrir aux jeunes à travers la réalité virtuelle. En effet, Laurent Chretien est venu annoncer une bonne nouvelle à ces derniers. «Nous sommes ici dans le cadre de la préparation du lancement du premier salon africain de la réalité virtuelle dénommé Laval Virtual Africa», explique le Directeur Général de Laval. Ce salon se tiendra du 08 au 09 février 2017 au Cameroun.
Après quelques échanges fructueux, le Minjec s’est montré très enthousiaste à l’idée de l’organisation de cet évènement. «Ce salon sera une occasion pour montrer que le Cameroun est bien engagé dans la promotion des Technologies de l’information et la communication auprès de la jeunesse».
Pour Laurent Chrétien, «c’est une occasion pour inspirer les jeunes qu’ils soient étudiants ou opérateurs économiques, pour qu’ils commencent à explorer les bienfaits de la réalité virtuelle. On envisage aussi des formations pour les jeunes Camerounais dans nos structures en France. Des formations qui peuvent aboutir à un recrutement».
Également présent à cette audience, la jeune Aurélie Ateba, formée comme 11 autres Camerounais par la structure. Elle a tenu à porter auprès du Ministre, les doléances des jeunes pour l’octroi de bourses aux plus méritants. «Les jeunes doivent se rapprocher du MINJEC et nous allons les accompagner par nos moyens ou ceux de nos partenaires. Ils peuvent également s’orienter vers le site de l’Observatoire National de la Jeunesse pour s’approprier les programmes de développement qui leur sont destinés».