Il applaudit en revanche le Député RDPC Martin Oyono qui reconnaît la pertinence de certaines revendications des ressortissants des Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Elie Smith soutient les revendications des ressortissants du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le journaliste de Bloomberg BNA a déclaré le 20 décembre 2016 au cours d’une émission de la télévision STV qu’il n’est pas étonné de voir ce qui se passe dans ces Régions.
«Je ne suis pas surpris qu’on ait eu ce qui s’est passé, qui a commencé d’abord avec les revendications des enseignants anglophones, puis celles des avocats anglophones. Celui qui prétend ou qui dit qu’il n’est pas surpris, soit il n’est pas Camerounais, soit il ne suit pas ce qui se passe au Cameroun».
Pour lui, c’est la preuve qu’il existe bel et bien un «problème anglophone» au Cameroun. Il croit que la tendance s’inverse déjà avec des opinions qui reconnaissent ce problème. Il cite l’exemple du député RDPC Martin Oyono. «Vous avez un Député qu’on appelle Martin Oyono que je salue en particulier. Quand un Député du RDPC le dit, cela veut dire qu’il y a un problème crucial au Cameroun».
Au sujet des échecs enregistrés jusqu’ici dans les tentatives de résolution de la crise, il pointe un doigt accusateur sur les autorités. «Ça semble coincer parce que le Gouvernement est maladroit dans la manière dont il veut résoudre le problème.
Vous avez vu que pour le parti au pouvoir ce n’était pas d’abord un problème politique en tant que tel. Le problème c’est la fondation de ce pays. Quand vous avez une maison que vous construisez sur une fondation de mensonges ou de rectifications, elle ne peut pas tenir.
Mais il faut qu’on mette dans la tête de tout un chacun dans ce pays qu’il y a deux pays qui se sont unifiés en 1961 et qu’un a été roulé dans la farine: ce sont les anglophones. Ils ont tout perdu dans ce mariage», explique Elie Smith qui conclut son propos en déclarant encore: «si le problème n’est pas résolu je ne crois pas qu’on aura encore 50 ans ensemble».