L’audience de Jean Marc Bikoko, le président de l’Organisation Non Gouvernementale (ONG) «Dynamique Citoyenne», prévue le 22 juillet dernier, a plutôt connu un énième renvoi. Il a été reporté pour le 27 juillet prochain. La raison avancée pour justifier cela est une erreur de programmation du juge en charge de ce dossier. Le Quotidien Emergence édition du 25 juillet 2016 qui se demande ce qui se passe réellement avec cette affaire, précise que c’est à l’issue de la rencontre entre le juge susmentionné et les conseils de l’activiste que la nouvelle date a été adoptée.
Toutefois, souligne le journal, s’il y’a une comparution qui est bel et bien attendue dans ce procès, il s’agit évidemment de celle du Sous-préfet de l’Arrondissement de Yaoundé II. «Car, c’est de son fait que la réunion organisée par Dynamique Citoyenne et qui réunissait plusieurs spécialistes de la vie politique nationale avait été interrompu», écrit le quotidien. Il est à préciser que cela remonte à septembre de l’année dernière. C’est donc suite à cet évènement qu’un procès a été ouvert à l’encontre de Jean Marc Bikoko pour rébellion simple et trouble à l’ordre public. Le procès s’est ouvert le 23 octobre 2015.
Toutefois au cours de la conférence de presse qu’il a récemment donnée à Yaoundé au siège de la Centrale Syndicale du Secteur Public (CSP), le point focal de l’ONG a annoncé qu’il portera plainte contre le Ministère public pour détention illégale par les autorités administratives. Dans le cas où il bénéficierait d’un non-lieu. Avec les membres de l’ONG, ils ont également fait savoir à l’assistance qu’ils dénoncent les blocages dont il fait l’objet dans cette affaire avec d’autres militants mis en cause.