L’audience de ce 25 avril a été renvoyée au 5 mai 2017 à la demande de la défense.
Il faudra attendre le 5 mai prochain pour voir, peut-être une évolution dans l’affaire Ministère public et Etat du Cameroun contre Serge Abouem. Le président de la Fédération camerounaise de volleyball accusé de détournement de 200 millions de FCFA issus de la participation du Cameroun aux championnats du monde masculin et féminin de volleyball en 2014. Une accusation niée par le concerné qui dit avoir reversé cet argent dans les caisses de l’Etat.
Dans son numéro de ce 25 avril 2017, le journal L’Epervier rapporte qu’à l’audience d’hier, le témoin principal de la défense, Baban à Biscene ne s’est pas rendu au tribunal. Et pour cause, « son avocat a exigé une convocation du Tribunal Criminel Spécial (TCS) pour que son client de présente à l’audience ».
Or, la présence de Baban Biscene est indispensable dans la recherche de la manifestation de la vérité. Il était à l’époque des faits, Directeur des Etudes et de la Coopération au Ministère des Sports et de l’Education Physique (MINSEP). Le journal rappelle qu’Abdoulrassoul, d’Emergence group Sa, principal plaignant, avait déclaré lors d’une précédente audience que la convention de 178 000 000 FCFA, représentant le préfinancement versé à la FECAVOLLEY pour assurer la préparation des équipes camerounaises, s’était déroulée en présence de Baban Biscene.
Notre confrère relève par ailleurs ce qui lui apparaît comme des irrégularités dans le contrat querellé : « l’impossibilité pour un contrat de droit privé de donner des obligations, l’absence d’un article qui permet au partenaire d’effectuer les prêts de la FECAVOLLEY, dans le faux contrat, le faux cachet de la FECAVOLLEY et l’absence de paraphe sur le contrat ».
En sollicitant le report de l’audience, le conseil de la défense a suggéré au Procureur d’émettre des citations à l’endroit des témoins de la défense.