Le lundi 25 mars 2025 restera gravé dans les mémoires comme le jour où le grand procès débuta devant le Tribunal militaire. Pourtant, dès le début de l'audience, une question cruciale demeura sans réponse, mettant en lumière les tensions et les enjeux de cette affaire complexe.

Lors de cette première journée, une question poignante fut posée à Mr Jean Pierre Amougou Belinga, l'une des figures centrales de cette affaire : "Disons comme tous vos fans vous êtes innocent mais, pourquoi tous ces hauts gradés ne cessent de citer votre nom dans cet assassinat de Martinez Zogo, méritait-il mourir ou devriez-vous simplement porter plainte ?"

Cependant, cette question demeura sans réponse, laissant planer un mystère supplémentaire sur le déroulement des événements. Les accusés, dont les noms résonnaient dans la salle d'audience, faisaient face à des chefs d'inculpation graves, allant de violation de consigne à complicité de torture, en passant par complicité d'assassinat.

Parmi les accusés figuraient Eboo Clément, Godje Oumarou, Bakaiwe Sylvain, et Lenoir Dawa, accusés de violation de consigne, coaction d'arrestation et séquestration, ainsi que de coaction de torture. D'autres, comme Nzockmenping Martial et Engwele Ngwelle Etienne Jacques, étaient inculpés de complicité de torture.

Cependant, Bruno François Bidjang Oba'a Bikoro, accusé de conspiration de torture et d'arrestation et séquestration, fut absent de l'audience, étant transféré à l'hôpital suite à un malaise. Sa présence manquante souligne l'ampleur des enjeux de cette affaire, où chaque détail compte et où chaque acteur est scruté de près.

Cette première journée du grand procès fut marquée par l'absence de réponses claires, laissant les observateurs dans l'attente de nouveaux développements et de révélations sur ce qui s'est réellement passé dans l'affaire de l'assassinat de Martinez Zogo.