C’est une information relayée par le quotidien Le Jour édition du 13 décembre 2016. Le quartier général d’Abubakar Shekau, le leader de la secte terroriste Boko Haram, est pilonné par des blindés. Il s’agit, précise-t-il, des blindés de la 21e brigade des forces armées nigérianes. Les militaires engagés dans l’opération Rescue Finale sont pied à d’œuvre dans la forêt de Sambisa réputée selon des sources être le sanctuaire des chefs de Boko Haram. Ils y ont donc engagé des tanks.
Le Jour rapporte qu’en date du 12 décembre dernier sur la base des renseignements qu’ils ont eus, ces militaires ont passé au peigne fin le lieu désigné comme le poste de commandement de la secte. Un militaire camerounais de la Force Multinationale Mixte (FMM) déclare que «l’endroit est très escarpé sur la montagne et les blindés n’y ont pas pu accéder».
Toutefois, pour remédier à ce problème, les blindés ont dû prolonger leur pénétration dans la forêt pour se positionner à Bilancourt Bello. Cette position leur permet donc de pilonner ce poste de commandement. Une source indique que depuis lors, «de nombreux terroristes se sont enfuis plus à l’Ouest vers une localité nigériane appelée Kopje».
Le 11 décembre 2016 déjà, la secte a envoyé deux kamikazes, de jeunes filles respectivement âgées de 7 et de 8 ans, qui se sont fait exploser à Kawun sur l’axe routier Maiduguri-Bama dans l’Est du Borno-Est. Les militaires expliquent que ces dernières «cherchaient à pénétrer le dispositif des forces armées nigérianes». Elles sont décédées sur le coup. Et 17 personnes ont été blessées. Pour les observateurs, cet acte de Boko Haram pourrait signifier qu’étant acculée, la secte a voulu démontrer par là sa capacité de nocivité.