Conquérant comme les 8 autres du palais d'Etoudi, le candidat de l'Univers a eu droit des questions sur son enfance, son parcours sur la chaîne VoxAfrica dans l'émission Etoudi2018.
Né à Ekoamaen (Région du Centre, Cameroun) en 1980, l’ancien journaliste de Vision4 révèle être né sous un arbre, ainsi que sa sœur jumelle. Une situation qui l'a rendu maladif dans son enfance.
"J'étais un enfant maladif parce que je suis né sous un arbre. Je suis jumeau. On est survenu très tôt. Et maman le temps d'aller à l'hôpital, on est sorti en cours de route, quand ça arrive comme ça, le temps d'aller chercher de l'aide?? On a chopé un coup de froid. Cela nous a rendus maladifs ma jumelle et moi. Au point où ma jumelle a laissé sa vie", a-t-il raconté tristement. C’est une phase sombre de sa vie, se contente-t-il de dire et qu’il se souvient toujours de cette histoire que sa maman a eu à lui raconter.
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L'initiateur du mouvement 11 millions de citoyens, Cabral Libii, a également évoqué son enfance qui a été marquée par la rigueur de ses parents. Il a eu droit à une enfance épanouie en termes d'apprentissages étant donné que son père Professeur de Français les incitait lui et ses frères et soeurs à étudier: "Mon père professeur de français, est plutôt sévère, rigoureux ce qui explique mon assiduité dans tout ce que j'entreprends aujourd'hui. Je lis beaucoup, je pratique plus du sport, je suis turbulent."
Son entrée en politique n'a rien de hasard. Il est issu d'une très famille politique, rassure-t-il : "Mon grand-père était dans le maquis, il y est resté. Son premier fils aussi, mais il est mort des conséquences du maquis plus tard. Le deuxième fils est aussi mort au maquis."
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Son père néanmoins n'a pas suivi cette trajectoire. Il s'est résigné de le faire à cause de la tragédie qui est arrivée à ses frères ainés. Son père le dernier de la fratrie de 7 a été pourtant présent dans l'engagement citoyen, ce qui lui avait valu plusieurs arrestations durant l'époque d'Ahidjo.
Mais lui aujourd'hui a entendu cet appel à servir le peuple camerounais, à être devant la scène comme son grand-père malgré les critiques et les coups bas.
Le dimanche 7 octobre prochain, les Camerounais iront élire leur futur président pour un mandat de 7ans. Le fils du Centre pense qu'il peut faire le poids face aux 8 autres candidats.