Actualités of Friday, 3 July 2015

Source: Cameroon Tribune

Le secrétaire exécutif de la Commission du bassin du lac Tchad chez le Mindef

Lake Chad Basin Lake Chad Basin

Sanusi Imran Abdullah a été reçu hier en audience par Edgard Alain Mebe Ngo’o.

De passage à Yaoundé, le secrétaire exécutif de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT) est allé rendre une visite de courtoisie au ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (MINDEF).

Au cours d’une audience de près de trente minutes, Sanusi Imran Abdullah et Edgard Alain Mebe Ngo’o ont échangé sur le développement du Lac Tchac, confronté aujourd’hui à un assèchement progressif et sur sa sécurisation.

Notamment la participation du Cameroun dans la lutte contre la secte terroriste Boko Haram qui sème peur et désolation dans la région. Sans faire dans la langue de bois, l’hôte du MINDEF a salué la contribution apportée par le Cameroun en termes de troupes et de stratégie la lutte contre la menace jihadiste dans la zone.

S’exprimant face à la presse, M. Imran Abdullah a laissé entendre, au sujet de l’opérationnalisation de la force multinationale mixte que «celle-ci est déjà en place à N’Djamena avec un déploiement de troupes fournies par les Etats-membres. L’opérationnalisation de son quartier général est déjà sur pied.»

Quant à la tendance de Boko Haram aux attaques kamikazes, allusion faite aux attentats perpétrés par les islamistes les 15 et 29 juin derniers dans la capitale tchadienne, le secrétaire exécutif de la CBLT a fait savoir que les fondamentalistes n’ont pas changé de tactique. Car, ce sont les méthodes qu’ils utilisaient déjà au départ de leur barbarie.

«Leur arsenal militaire a été détruit. Boko Haram a enregistré de lourdes pertes. Ils ne peuvent agir aujourd’hui qu’agir par des actes de cette nature.» Au sujet du lieu où pourrait se trouver Abubakar Shekau, le leader de cette secte terroriste, a souligné que des vérifications était en cours si le chef jihadiste était déjà mort ou non.

«Les nouvelles qui nous parviennent des services de renseignement font état de ce que le premier Shekau ne vit plus. On attend le prouver. Mais, selon toute évidence, il n’existe plus. Il y a un dernier qui se dit Shekau qui a été arrêté. On procède encore à des vérifications pour avoir un peu plus de clarifications», a-t-il précisé.