Selon le quotidien Le Messager du mercredi 7 septembre 2016, c’est par une lettre rendue publique que Ghonda Nounga, secrétaire à la communication du Mouvement Africain pour la Nouvelle Indépendance et la Démocratie (MANIDEM) a signifié son congé au parti néo-upéciste, le 5 septembre dernier: «J’ai demandé et obtenu de la direction du MANIDEM qu’elle me libère, à compter du 6 septembre 2016 à 12 heures, de mes fonctions de secrétaire national à la communication, de membre du Bureau politique et membre du Comité national de coordination pour le MANIDEM».
Écrivain et homme de culture, Ghonda Nounga est une personnalité qui n’a jamais voulu qu’on parle de lui autrement que par référence à ses idées. Et c’est peut-être pour cela que les raisons de sa démission ne sont pas évoquées. «Cette libération me permettra de vaquer à des tâches politiques tout aussi utiles pour le changement au Cameroun», s’est-il contenté de dire, évitant ainsi de donner des précisions sur les raisons de cette décision. Toutefois, il tient à préciser qu’il doit des «égards aux camarades que je laisse, et pour qui j’ai une grande fraternité. La lutte continuera avec eux sur le terrain».
Réagissant à sa démission, Mariane-Simon Ekanè, candidate malheureuse aux dernières législatives sous les couleurs du Manidem, s’exprime: «Si un militant, pour des raisons, qui lui sont personnelles, décide de se mettre à l’écart du parti, nous respectons sa décision, tout en essayant de le retenir. Surtout lorsqu’il s’agit d’un militant de haut vol comme mon camarade Ghonda Nounga».
Ghonda Nounga est né à Baleng, dans le Département de la Mifi, à l’Ouest. Jadis militant de l’Union des Populations du Cameroun (UPC) révolutionnaire à l’orée du multipartisme, ce cadre dirigeant de l’UPC-MANIDEM est passé au MANIDEM il y a 17 ans.