Je suis une jeune femme de 27 ans, dont la vie n'est pas un long fleuve tranquille. Titulaire d'une licence professionnelle en gestion des ressources humaines obtenue il y a trois ans, je n'ai toujours pas trouvé d'emploi.

J'ai tout essayé, même pour un job de 50 000 francs CFA, mais ce n'est pas facile. Nous sommes la risée de la famille car nous sommes démunis. Coach, tout ce que j'entreprends est voué à l'échec, rien ne marche.

J'ai quitté Douala pour rejoindre ma mère au village, car rien ne fonctionnait plus. Deux ans au village et même la société locale a refusé mes dossiers. Jusqu'à ce que je conçoive mon fils, l'amour de ma vie. À ses un an et demi, j'ai décidé de repartir en ville, car voyant la situation de mes pauvres parents, malgré que le père de mon fils s'occupait de lui. Ma mère a décidé de rester avec mon enfant pour que je puisse aller me chercher.

Malheureusement pour moi, à moins de trois semaines à Douala, on m'a appelée pour me dire que le serpent a mordu ma raison de vivre. Un enfant d'un an et demi ? Couché sur le ventre de mon père en train de jouer.

Mes sœurs et frères, dites-moi comment malgré l'injection d'antivenimeux, ma raison de vivre s'en est allée. Me voici au village sans emploi et sans mon enfant. La douleur est si immense.