Actualités of Saturday, 23 April 2016

Source: cameroon-tribune.cm

Le sous-préfet de Fongo-Tongo échappe à la mort

Une pancarte de l’arrondissement de Fongo-Tongo Une pancarte de l’arrondissement de Fongo-Tongo

Remis des blessures dues à une attaque de coupeurs de route, Harry Lanyu Ngwanyi est sorti de l’hôpital.

C’est un happy end pour le sous-préfet de Fongo-Tongo, région de l’Ouest. Tombé dans une embuscade de coupeurs de route, il y a une dizaine de jours, l’autorité administrative est de nouveau sur pied. De plus, quelques-uns de ses présumés agresseurs ont déjà été interpellé par les forces de l’ordre.

C’est dans la nuit de samedi, 9 avril dernier que le jeune administrateur civil, 38 ans, est tombé dans un traquenard au niveau de Balibonli, à la limite entre l’arrondissement de Dschang et celui de Fongo Tongo. Aux environs de minuit. Le chef de terre revenait d’une cérémonie d’arrosage des galons de l’un des éléments de la brigade de gendarmerie de sa circonscription administrative.

Les malfrats avaient barré la chaussée avec une bille de bois et avaient même déjà braqué plusieurs véhicules. Selon ses déclarations, le sous-préfet avait aperçu des torches à distance avant de se retrouver encerclé par une dizaine de malfrats. Malgré un coup de gourdin reçu à la tête, il parvient tant bien que mal à s’extraire de son véhicule et à tirer deux coups de feu.

Un des malfrats atteint, les autres battent en retraite emportant le véhicule du sous-préfet, ses téléphones portables et toutes ses pièces. Harry Lanyu Ngwanyi est secouru plus tard par les éléments d’une société de Travaux publics chargée de l’entretien de cette route, et admis en observation à l’hôpital de district de Dschang. Le scanner du crâne effectué n’a décelé aucune anomalie.

L’enquête ouverte par la police judiciaire de l’Ouest a permis de mettre la main sur l’un des blessés, qui se soignait à l’hôpital régional de Bafoussam ainsi que deux de ses complices. De même, le véhicule du chef de terre a été retrouvé à Bafoussam ainsi que l’un de ses téléphones portables grâce à un repérage par GPS. L’enquête se poursuit pour mettre la main sur toute la bande qui n’est pas à son premier forfait dans cette zone de Fongo Tongo.